Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1867, série 6, volume 12)

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PONÇAGE DES PUITS

A NIVEAU PLEIN.

Le travail de Saint-Vaast a réussi, c'est-à-dire que le cuvelage est bien étanche jusqu'à sa base, ainsi que nous en avons eu la preuve quand nous avons épuisé l'eau qui s'y trouvait. Mais, un forage fait au milieu du puits ayant -rencontré des sables boulants, 55 mètres au-dessous du terrain imperméable sur lequel on avait assis le cuvelage, 11 devint impossible de continuer I' avaleresse par les pro-

Rotthausen est complètement achevée depuis quelques semaines; enfin, le dernier puits en cours d'exécution dans cette dernière localité est en bonne voie d'achèvement. Ce sera notre huitième fonçage à niveau plein.

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cédés ordinaires, et il faudra, pour la porter au terrain houiller, reprendre le travail à niveau plein. C'est ce que, -sans doute, la société qui possède ce phits n'hésitera pas à faire, lorsqu'elle aura achevé ses autres travaux de premier établissement. La troisième avaleresse que nous avons exécutée par le procédé de fonçage à niveau plein est le puits d'aérage dit de Sainte-Marie, du charbonnage de Péronnes, commencé ,en juin 1859 et terminé au mois d'août 1860, avec un plein 'succès. Les travaux de Saint-Vaast et de Péronnes (Sainte-Marie),

'ont été décrits dans un mémoire publié en 186o. Depuis cette époque, nous avons entrepris cinq nouvelles -avaleresses

i° Le puits dit Sainte-Barbe, à Ressaix (Belgique), en 1862-65; 20 Les deux puits de la société de Saint-Avold et l'Hô-

pital, de 1862 à 1867; 3° Enfin les deux puits de Rotthausen (Westphalie), com-

mencés en 1865. Les travaux de l'Hôpital sont, par leur importance, les plus considérables de tous ceux que nous avons exécutés jusqu'à ce jour; nous en avons donné récemment une description détaillée. La présente notice complétera l'exposé de nos divers travaux. Ainsi qu'il a été dit, le puits Sainte-Barbe, de Ressaix, est aujourd'hui en exploitation. L'une des avaleresses de

Avant de terminer cette note historique, je dois rappeler que feu M. Adolphe Devaux, inspecteur général des mines de Belgique, m'a beaucoup encouragé dans mes entreprises de fonçage à niveau plein ; son concours n'a jamais fait défaut pour triompher des obstacles que nous avons rencontrés dans le cours des travaux. Je signalerai aussi les agents placés sous mes ordres, qui ont coopéré activement à la réussite de nos opérations; ce sont : le chef sondeur Muller, pour les travaux de SaintVaast, de Péronnes et de Ressaix ; M. l'ingénieur Chaste; et M. Alphonse Vancranem, lain, pour ceux de pour les puits de Westphalie. Bruxelles, octobre 1867.