Annales des Mines (1867, série 6, volume 12)
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DE L'ACIER ET DE SA FABRICATION.
DE L'ACIER ET DE 52.1 FABRICATION.
pour rails, ressorts, bandages, tôles, etc. Mais surtout, depuis quelque temps,. pour un grand nombre de pièces coulées, telles que cages de laminoirs, roues dentées,, pignons, etc., et en particulier, pour des pièces de canon
poids s'obtiennent alors, en divisant le lingot à la t tranche, au moment de l'étirage. Un autre moyen, que l'on peut aussi employer pour avoir des pièces coulées sans; soufflures, consiste, d'après M. Bessemer lui-même, à mêler à l'acier,
de tout calibre,. D'après le catalogue spécial de l'exposition Petin et Gaude, d'Assailly a déjà fourni plus de Su
ioo de fonte pure. Le manganèse et le silicium de la fonte absorbent alors com-
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canons, dont plusieurs du poids de io à 16 tonnes. MI octobre 1866,, j'ai moi-même assisté à la coulée d'un pareil canon de 14 à 15 tonnes. On a fait marcher simultanément les deux convertisseurs, ou plutôt, à tour de rôle, au commencement, à cause de la faiblesse de la machine soue
liante; puis, avant la coulée, on a réuni, dans le même chaudron, le produit des deux appareils. On a constaté ainsi que, quand le métal est bien chaud, on peut facilement le conserver 5 à i o minutes en repos dans la cornue cou., chée, sans crainte de le voir se figer. Ce repos est même indispensable, dans le chaudron de coulée, si l'on veut des pièces tout à fait saines. M. Bessemer recommande, en effet, dans l'un de ses brevets, celui du 12 février 1856, de laisser reposer le métal, avant de le couler dans les moules, pour que les gaz puissent se dégager de la masse fondue. Il conseille aussi dans le même brevet, de couler les grosses pièces par ascension, ou de source. Ces préceptes sont suivies à Assailly. On coule les canons en acier par-un syph,on tangentiel, aboutissant à là, base du moule, comme on le fait, pour les canons en fonte, à l'usine de Ruelle: L'acier' fondu, lorsqu'il est bien chaud, peut être plus longtemps, conservé fluide dans le chaudron de coulée, qu'on ne le,
dans le chaudron de coulée, i
p...
piétement l'oxygène dissous et l'empêchent de réagir sur: le carbonne. Ce moyen a été employé avec succès en Suède et en Autriche. Mais la difficulté est d'avoir, dans ce cas, des produits parfaitement homogènes. Un dernier moyen, et le plus efficace pour faire disparaître toutes les souillures, con,siste à exercer une forte pression sur le métal £andu pendant l'acte de la solidification- M...C-aly-Cazalat l'avait proposé, dans sa communication à l'Académie du 8 janvier 1.86;6 (Comptes rendus, tom. LXII, p. 87) ; et MM. Revollier et Biétrix s'en servent à Saint-litienne depuis quelques mois. Ils coulent, dans des moules en fer sous pression, des roues de wagon en acier Bessemer parfaitement saines. La pres-
nue dans le chaudron jusqu'au- remplissage du, dernier
sion atteint 5 à 600 atmosphères. Appareils Bessemer en Angleterre. -Depuis deux ans, les appareils Bessemer se sont considérablement multipliés en Angleterre. En 1861, la production totale de l'acier de toute catégorie y était de 1.000 tonnes à peine par semaine, tandis que l'an dernier le seul acier Bessemer formait déjà principales un total hebdomadaire de 5. 000 tonnes (1. Les appareils Bessemer sont : à usines, où fonctionnent des Sheffield, la forge de M.. Brown et Cie (Atlas iron works) et la première celle de M. Carnel et Cie (Cyclops iron works ) ; convertisseurs tenant ro tonnes,. h est pourvue de plusieurs Liverpool, on peut citer, les: Mersey forges, avec 2 cornues de 5t; à Crewe, la grande,usine du North-Werstern railway,
moule. Ainsi le repos- de la masse fondue, avent ta coulée est à recommander si l'on veut obtenirdes- lingots sans soue; Bures. Il convient aussi de couler pintât un seul grand lingot que plusieurs petits. Les pièces de forge d'un 'faible,
partie extraits (*) Les renseignements sur l'Angleterre sont en ingénieurs Ichon de MM. les élèves de deux mémoires manuscrits, d'instruction de i-86 et Michel Lévy, rédigés à1a suite deevo.yages
suppose généralement. J'ai vu des coulées qui ont duré 10 minutes, depuis le; moment du renversement de la cor-,