Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1867, série 6, volume 12)

,e56

DE. L'AGIEII ET DE .5A. TARRICATtnei.

de )1866 et a môme atteint 85 p. no vers la .tin. Le .dchet ,moyen par oxydation en 1866, pas dépassé ;.5 p. i no, les .5 à :6 tp: on ,restant se .composeatt de coulures, carcasses ,de fonte on d'acier, .etc, (*),. On prépare surtout dee ,aciers peu rarburéis les nQs ,5 et 6 pour bandageS, essi(mix .et rails ; jamais les u" j e,t donné ci-dessus p. e2i2,, les teneurs en carbone. Le laminage des lit)gots ,se fait, à la forge de Storé, dans la basse Styrie, avec un ,déchet .5 à 5 p. I oo. D'après la notice .de l'Exposition, le prix de vente des lingots Bessemer ,était, fin a 866., de noo à 2e ,fr. la tonne; celui des fontes grises, servant à lieur fabrication., était à la même époque de 155 à 4o fr. D'après. les tableaux officiels de l'année 1866,, il a fallu changer en moyenne, par ,opération donnant 2t""qs,4 de lingots d'acier, .quatre tuyères en terre et vingt-cinq à trente

briques réfractaires. La paroi intérieure du four suédois résiste rarement à plus de Aix à douze charges. Pour le chauffage ,du ifour on consomme, par tonne .de lingots trois quart de mètre cube de charbon de bois résineux, csi.t environ 100 .kileg. .,On voit, en résumé, par l'expérience ac4uise:à Heft, qu'une bonne fonte peut être affinée directement sans recarburation finale ; néanmoins, lorsque la fonte West pas très-pure, il doit ,être difficile d'obtenir régulièrement, par ce ,procédé, ,de .dur qui ne suit NtS

peu aigre. Dans ce cas, il vaut certainement mieux prolonger l'affinage., puis recarburer le fer en dosant rigoureusement la fonte blanche manganésifère, ajoutée à cet .effet vers la .fin de l'opération. A l'usine impériale de Neuberg, en Styrie., les appareils. Bessemer ont été établis sous la haute direction de M. Dmrien On a essayé concurremment les deux systèmes ; mais (*) Rapport du directeur de -l'usine, M. Munichsderfer, journal des mines de vienne 1865 et 'notice distribuée a. l'Ex,position Paris,

DE L'ACIER ET DE SA FABRICATEON.

257

ro n .renonça bientôt, comme à Turrach., au four suédois. Depuis la fin de l'année 1865 on prend la fonte directement au haut-fourneau. On n'a conservé le réverbère ou le cubilot, que pour l'essai des fontes étrangères. On attache à Neuberg une très-grande importance à la classification en sept numéros de dureté. On prépare surtout les n" 4 à 7. On voyait à l'Exposition des tôles et essieux de locomotives n métal n" 7 et '6; des bandages en

acier n° 5; des limes et des laines de scie en n° 4. Les lingots classés n" 6 et 7 présentent, dans les cassures, un grain gris brillant et quelques souillures; les lingots plus durs, n" 5, 4 et 5, un grain plus compacte et plus fin, On a constaté à Neuberg, comme ailleurs, qu'une allure chaude, due au. chauffage 'énergique de la cornue et à la température élevée de la fonte, contribue essentiellement au succès de l'opération. Pour la recarburation on puise direc-

tement au même haut-fourneau. La fonte est assez pure

pour ne pas exiger une autre matière. Mais, avant de couler, on laisse le mélange en repos pendant trois ou cinq minu-

tes dans la cornue couchée ; les gaz se dégagent et les lingots sont moins bulleux. Pour faciliter l'épuration de la fonte, on a essayé des additions de plomb et de litharge, mais sans obtenir des effets bien marqués. Les mêmes essais ont été faits à Turrach sans plus de succès. Dans les deux établissements, on a constaté, comme en Angleterre, que des fontes à 0,001 de phosphore, peuvent tout au plus fournir du métal peu carburé à rails; tandis que, pour le bon acier, il faut des fontes ne tenant pas au delà de o,0004 de phosphore (1. D'après Frésénius, les fontes de Siegen

iraient, sans trop d'inconvénients, jusqu'à la teneur de o,0006 à 0,0007. Mais, en tout cas, il convient de rappeler qu'elles renferment comme correctif une plus forte proportion de manganèse, et qu'on les refond au réverbère, avant (*) Annales de Léoben, t. XV, p. 300.