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Annales des Mines (1867, série 6, volume 12)

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DE L'ACIER ET DE SA FABRICATION.

DE L'ACIER ET DE SA FABRICATION.

15 francs par tonne. D'après cela, si nous supposons le prix des fontes supérieures de 16o francs et celui des fers ajoutés de 170 fr., ce qui est élevé comme moyenne, nous aurons, par tonne d'acier commun, en lingots, appreximativenaHent:

la coulée, et l'on obtient un lingot donnant, par le même

5/to kilog. de fonte à di() francs 54o kilog. de fer à 171) francs .zoo kilog. de houille à 12 francs Main-d'oeuvre

Entretien et matériaux divers Total

75,6o 91,8o III. ho

17,50 15,00

mode d'essai, 0,0045 de carbone.

Dans une autre opération où, avec po de fonte primitive, on n'a ajouté que 1.100 kilogrammes de fer puddlé, la teneur du fer brûlé était de 0,0022, et celle du fer homo gène, après addition de 125 kilogrammes rie fonte spéculaire, de 0,0057. de houille, dans le four de fusion, et de ... . . 1.000 kilog. pour le chauffage préalable du fer et de la fonte.

2113,50

somme 'à laquelle on devra ajouter l'intéret des capitaux, les frais généraux, la prime pour le brevet, etc. Ce qui précède était composé lorsque M. Rinman, agent du comptoir de fer de Stokhohn, qui vient de passer plusieurs semaines à la forge de Sireuil, m'a communiqué, avec l'autorisation de M. Martin, les détails suivants sur le procédé nouveau La fabrication courante de Sireuil consiste en ce manient (décembre 1867 et janvier 1868), en fer homogène pour canons de fusils destinés aux ateliers de Chatelleraut. Pour obtenir ce produit, on prend 6 à 700 kilogrammes de fonte truitée, ou blanche lamelleuse, de Saint-Louis. Après la fusion, on ajoute, de demi-heure en demi-heure, 100 kilogrammes de fer puddlé, obtenu avec un mélange de fonte au bois de Lachat (Dordogne) et de cette mène fonte de Saint-Louis. Ces additions de fer vont jusqu'à 1.200 kilogrammes et durent six heures. Il en résulte un fer brûlé, qui n'a donné à M. Rinman que 0,001 de carbone, en se servant de la méthode Eggertz. On ajoute alors, pour opérer la recarburation, environ

7 p. too de la charge antérieure, savoir 125 à 150 kilogrammes de fonte miroitante de Saint-Louis, dont j'ai précédemment donné la composition. Une heure après,. son fait

i 26o kilog.

La consommation par opération est de

2.540 kilog.

Total

Ainsi, pour une charge -totale en fer et fonte de 2.000 kilogrammes, on consomme 2.540 kilogrammes de houille, et l'on obtient 1.800 à 1.820 kilogrammes de lingots. La main-d'oeuvre, pour une pareille opération, coûte d'ailleurs 5o à 55 francs. D'après Cela, par tonne de lingots, les éléments du prix de revient, en dehors du fer et de la fonte, sont à Sireuil de : Houille. Déchet. . . 1\lain-d'oeuvre.. .

1.3oo kilog. .

9 à io p. ioo

.

17 à 19 fr.

Ces chiffres diffèrent peu de ceux que j'ai donnés ci-dessus. Ils sont cependant un peu plus élevés, ce qui provient de

ce qu'a Sireuil on opère sur des charges de deux tonnes

seulement, et de ce que le produit ordinaire est du fer homogène et non de l'acier, ce qui allonge l'opération. Il faut parfois plus de douze heures, en y comprenant le temps qu'exige la réparation de la sole. J'ajouterai que la scorie de Sireuil est en général plus claire, moins ferreuse et moins bulleuse que celle de M. Verdie, ci-dessus analysée. Le 18 décembre, on fit, sous les yeux de M. Rinman, une opération avec addition de minerai. Ce dernier venait de Blanka (Ramsberg, en Suède) ; c'était du. fer oxydulé, à

78 p. 100, presque pur. Pour le premier bain, on prit