Annales des Mines (1867, série 6, volume 12)
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DE L'ACIER ET DE SA FABRICATION.
.1)/Z, L'ACIER ET DE SA FABRICATION.
machine à vapeur. Lorsqu'on veut se servir de la presse, on descend le marteau C jusqu'à une distance de l'enclume qui soit un peu
supérieure à l'épaisseur de la pièce â forger, puis on donne le mouvement à la pompe J. Si la machine à vapeur est pourvue d'un fort volant, on peut, à volonté, faire agir l'appareil par pression lente, ou par une sorte de pression brusque au de choc. Dans le premier cas, on descend le marteau G jusque su la, pièce à forger, et la pression se fait sentir dès que la machine est mise en mouvement. Dans le second, on laisse entre eux deux un certain intervalle; alors le piston J pousse le grand piston G avec une vitesse accélérée, et au moment où la pièce. E rencontre la panne D, il y a choc et violente pression,, dus à l'action du volant de la machine. En abaissant successivement le marteau C, à l'aide de la vis D, en peut forger ou étirer comme sous un marteau ordinaire. Dans la machine construite par M. Bessemer, on arrive sur l'enclume - jusqu'à la. pression de 1.000kilog. par centimètre quarté, ce qui est suffisant pour le forgeage de l'acier par pression lente. Pl. XI. Marteau double de M. flamsboltom à machine motrice unique. Fig. t. Coupe verticale du marteau double et de la machine motrice. Fig. 2. Plan du marteau double. Fig. 4. Elévation transversale suivant XY du plan (2). Fig. 3. Coupe transversale suivant UT du plan (2).
oa Représentent les deux marteaux supportés par les galets bb qui roulent sur les rails cc..
Les deux marteaux sont mus simultanément par l'appareil à vapeur, composé du cylindre d, du piston d', du tiroir cylindrique d", etc. La tige du piston est fixée à une traverse qui est guidée par des glissières, et la traverse elle-même est liée aux marteaux par les doubles bielles e'. L'axe en fer a', qui traverse le marteau et supporte les bielles, est garni, sur chaque face, de morceaux de cuir empilés et graissés, pour amortir la réaction des coups de marteaux.
Le tiroir d' est manoeuvrée par le levier da dont les positions extrêmes sont marquées en lignes ponctuées. La soupape d'arrêt e est ouverte et fermée par le levier (P. A la traverse de la tige du piston est fixé un arrêt ci° qui soulève le
levier e, lorsque le piston est arrivé au haut de sa course. Un autre taquet peut de même agir automatiquement sur le levier e, pour produire le mouvement en sens inverse. Mais en général on limite plutôt la course du marteau à l'aide du levier à main c. Le lingot à marteler g est placé dans la caisse i, soutenu lui-même par le châssis i2, que l'on peut à volonté soulever ou abaisser à l'aide du levier i, et des tiges et contre-poids i, et i6. Le châssis n SQ, meut
dans les. glissières4
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Le caisson , et par suite le lingot à marteler, peut aussi se mouvoir horizontalement autour de son axe. On se sert à cet effet de la roue à manettes j, qui communique avec le caisson à l'aide des tringles
et leviers f ,
j4, j, ju. Chaque fois que la roue j tourne de
go., le lingot décrit le même angle. On peut donc à volonté relever ou abaisser, tourner à droite ou à gauche, le lingot à marteler.
PI. XII. Four à acier de 31. Bérard. Fig. I. Coupe longitudinale. Fig. a. Coupe transversale suivant XY de fig. t. A et B représentent les4hariots en tôle qui supportent les soles. On peut les soulever à l'aide de vis, après leur mise en place. Le joint hy &aulique ab empêche la fuite des gaz chauds. CC' figurent les deux bassins où s'affine la fonte.
DD sont les soles inclinées sur lesquelles on charge les gueusets fonte.
G est lo four à briques à jour, rempli de coke. Il est pourvu d'une trémie do chargement à fermeture hydraulique. en EE sont les tuyères annulaires qui amènent les gaz combustibles et l'air chaud.
ii représentent les rampants par où les gaz brûlés se rendent, cheminée, en F (fig. 2) on voit la crémaillère, portant la tuyère plongeante, qui permet de lancer, dans le bain de fonte, l'air qui doit produire l'aWeage et les gaz qui doivent épurer et recarburer. N représente le système des boîtes, soupapes et tuiyau.,,qui permet. de renverser le sens des courants gazeux.
Pl. XII. Four à acier de M., ifeath. Fig. 3. Plan. Fig. 4. Coupe verticale suivant XY du plan. Fig. 5. Coupe transversale suivant IJZ. A représente le cubilot dans lequel est refondue la fente. Celle-ci coule par le canal KK, dans le four à acier C.
à droite et à gauche du canal KK s'étend la sole BB, chauffée par la flamme perdue du four C. On y chauffe au rouge blanc le fer doux qui doit réagir sur la fonte. Le chargement se fait par la porte D.
Dans la cheminée de ce four à chaleur perdue, on a installé un appareil à air chaud I, qui alimente, par le tuyau MI. les tuyères mm ; ces tuyères sont annulaires. L'air chaud arrive par le conduit central ; le gaz, provenant d'un générateur, se rend par le tuyau CG, dans l'espace annulaire qui entoure les tuyères à air.