Annales des Mines (1867, série 6, volume 12)
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zjiÉrAilATioix MÉCANIQUE
DE L'OBEREARZ.
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qu'on exécutait autrefeïS- par d'autres moyens, et n'ap50 kil. 500 gr. 50 gr.
quintal nouveau (centner). = 100 livres livre nouvelle (pfund,). loth nouveau quinL
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gr.
Monnaies.
thaler (Vereinsthaler).. . = 5o neugroschen Io pfennig.
neugroschen 1 pfennig Coup d'oeil général
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!'état présent de la préparation mécanique dans l'OberharL
La préparation mécanique des, minerais de plombar gentifèredetOberharz a été décrite dans tous ses détails par. Mt. Rivot en 185o: Aucune modificakiee importante ne s'est introduite depuis cette époque. A lai ,vérité. Vaepect d'un grand nombre d'ateliers s'est, singulièrement modifié', et les touristes qui; il y a quinze-ans, visitaientlesobocards
de Zellerfeld, par exemple, ne Manqueraient Pas, sils y retournaient aujourd'hui, déclarer quo toue est. changé de ,fond en comble. Mais pourpeu q& .examine lesichoses de près, on ne tarde pas a. se conva,inc,roque los..change-
ments ne sont que dans la forme et que ,le fond. est resté identiquement le même. Les principes généraux sur lesquels
reposait, il y a quinze ans, la préparation -mécanique de l'Oberharz, principes dont l'excellence est si nettement mise en relief par M. Rivet, n'ont subi aucune atteinte. Non-seulement l'esprit général des méthodes est resté le même ; mais encore la série des opérations n'a pas été modifiée d'une manière sensible,: les moyens d'exécution seuls
ont changé. Un grand nombre d'appareils nouveaux ont été expérimentés, presque tous avec bonheur, et sont aujourd'hui plus ou moins répandus -dans.les divers-ateliers, mais ces appareils nouveaux font exactement le, travail
portent aux méthodes aucune modification profonde. Tbutes
les dispositions nouvelles tendent vers un mêrne but : diminuer le plus possible la main-d'oeuvre par l'adoption d'appareils continus et automatiques. La nécessité de diminuer la main-d'uvre de la préparation mécanique est plus impérieuse dans l'Oberharz que partout ailleurs, à cause de l'organisation particulière du pays. Les mineurs du Harz vivent sous un véritable. régime socialiste. Les' mines et les usines appartiennent à l'État et sont exploitées et administrées par des fonctionnaires ayant à leur tête le Berghauptmann);, le petit roi .chL Harz. Les mineurs. -sont pour ainsi dire enrégimentés et, une fois admis dans la corporation,. jouissent jusqu'à leur mort d'un certain norn,-. bre de droits et d'immunités : en particulier, ils ont, droit, qu'ils soient ou non occupés; à-tin certain salaire. Le mineur entre d'ordinaire dans la corporation à l'âge de dix, ou onze ans et est d'abord employé dans la préparation mécanique où il ne reçoit qu'un salaire extrêmement faible;' ce n'est qu'après l'âge de vingt ans que les jeunes garçons deviennent mineurs et, obtiennent un, salaire, relativement élevé. Il résulte de ce mode de recrutement' une relation forcée entre le nombre de bras employés dans la prépara-
tion mécanique et le nombre de bras occupés dans les mines. Or, à mesure que les minerais sont devenus plus pauvres et plus blendeux, la main-d'oeuvre nécessaire à la préparation mécanique a notablement augmenté pour un
même volume de matière extraite : on se trouvait donc conduit à admettre dans les bocards plus de jeunes garçons que n'en exigeait le recrutement futur des mineurs. Par suite il fallait conserver ces jeunes garçons dans les bocards bien au delà de l'âge où leurs forces leur permettaient un travail plus pénible: Tout le monde y perdait l'État parce que le tarif de la main-d'uvre dans les bocards s'élève progressivement à mesure que l'ouvrier avance en