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PRÉPARATION MÉCANIQUE

DE L' OBERDARZ.

2° Cassage au marteau à manche court (Hammer) s'appliquant aux variétés Scheidestufferz, Schurerz, Pocherz et Bergerz du triage préliminaire, et triage définitif, produisant les qualités définitives Stufferz, Schurerz, Pocherz, Bergerz et Berg. Cette deuxième partie du travail n'est autre chose qu'un scheidage. Les ouvriers étaient entièrement payés à l'entreprise et le prix variait avec les qualités produites, le stufferz et le berg étant payés à un prix relativement très-élevé, le schurerz étant payé plus que le pocherz et ce dernier plus que le bergerz. Les conséquences prévues de ce nouveau mode de cas-

résulte de la disposition de la galène, souvent disséminée dans la gangue en mouches très-fines à une grande distance des veines principales, circonstance qui ne permet pas la production d'une grande quantité de berg : l'avantage de la

sage et triage étaient les suivantes : on s'attendait à voir les frais de main-d'oeuvre s'élever notablement ; niais cette plus grande dépense serait compensée, espérait-on, par la

production d'une plus forte proportion de stufferz et de berg, les deux variétés qui n'exigent aucun traitement ultérieur, et aussi par une plus grande homogénéité des produits. Les avantages de la nouvelle méthode devaient donc se manifester par une économie sur les frais de la préparation mécanique, et par une diminution des pertes en métaux dans les opérations ultérieures : on sait en effet que les per-

tes en métaux sont d'autant plus élevées que l'on traite avec le minerai une plus forte proportion de gangues. Ainsi, d'une part, augmentation des frais dans le cassage et triage, d'autre part, diminution des dépenses et accroissement du rendement dans la préparation mécanique : tels étaient les éléments à comparer pour juger le nouveau mode de cassage. L'expérience, en somme, ne lui a pas été favorable. Déjà

M. Pivot, auquel j'ai emprunté presque textuellement ce qui précède, croyait pouvoir prédire que la nouvelle méthode ne donnerait probablement pas lieu à des résultats fort avantageux pour la mine de Bergwerkswohlfahrt : cela

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nouvell& méthode pour cette mine devait donc résulter seulement d'une plus grande perfection dans le triage ; or cet avantage ne pouvait être que très-faible, puisque, déjà avant l'introduction du nouveau cassage, le triage était fait avec un soin extrême. Ainsi, d'après M. Rivot, le point capi-

tal à considérer dans le nouveau mode de cassage était l'accroissement de la quantité de berg éliminé ; mais pour obtenir ce résultat, il n'était pas nécessaire de modifier aussi radicalement le mode de cassage et triage. Il faut distinguer dans la réforme de i 85o deux idées bien distinctes intéresser les ouvriers à la bonne et prompte exécution du travail, en remplaçant le payement à la journée par le payement à la tâche, et en second lieu soumettre au scheidage toutes les variétés produites par le premier triage. La première idée est incontestablement avantageuse et doit être appliquée autant que possible, autant que le permet la nécessité où l'on est d'employer au schenlage de vieux mineurs invalides pour lesquels ce travail est une sorte de retraite, et auxquels on ne peut guère donner qu'un salaire fixe. Quant à la deuxième idée soumettre au scheidage toutes les variétés fournies par le premier triage, elle ne me semble pas parfaitement juste. Il faut avant tout bien se rendre compte de la nature du travail qu'on appelle scheidage, bien voir ce qui caractérise ce travail et le distingue du cassage, pour déterminer le but qu'on doit se proposer dans cette opération. Le cassage ordinaire (au fâustel) a avant tout pour but de réduire les gros morceaux en fragments plus petits qu'on divise ensuite par le triage en plusieurs catégories ; dans le scheidage, au contraire, on ne casse pas pour casser, on casse pour séparer, ce qu'indique le nom même de l'opération (scheiden). Ainsi, qu'on ait un