Annales des Mines (1867, série 6, volume 12)
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DE L'OBERHARZ.
PRÉPABATION MÉCANIQUE
schlamms légers qui passent sans se déposer et tombent les
premiers des parties de' la table directement alimentées d'eau trouble : c'est l'abgang ; 2 " les schlamms déjà plus riches qui se sont d'abord déposés, puis sont repris et entraînés par l'eau pure de lavage dont l'action est aidée par les systèmes de rables et brosses : c'est 1' un terfass ; 5° le schlieg. L'unterfass occupe près de la moitié de la circonférence.
La continuité du travail se poursuit plus loin lorsque, comme dans le quatrième bocard de Zellerfeld, les tables tournantes sont disposées par couples, de manière que l'abgang, ck..st-à- dire les premières eaux abandonnées par la première table aillent directement alimenter la seconde. Dans quelques ateliers (sixième de Clausthal, premier de Hülfe Gottes) l'espace n'a pas permis d'employer deux tables tournantes couplées ; mais partout où cela a été possible, cette disposition des tables tournantes par couples a été adoptée. On appelle en ce cas Oberherd la table supérieure, Unterherd la table inférieure alimentée directement par des matières tombant de l'Oberherd. Lorsque, comme cela est le plus ordinaire, c'est abgang de l' Oberherd qu' on fait passer sur l' Un-
terherd, ce dernier ne doit servir qu'a contrôler le travail et ne devrait, en principe, fournir aucun schlieg. Le diamètre ordinaire d'un Oberherd est de 18' (5m,29). Les Unterherds n'ont- que 16' (4m,77). Nous avons observé la disposition des tables tournantes par couples, sans parler du quatrième bocard de Zellerfeld, dans le deuxième de Clausthal, le troisième de Zellerfeld, le quatrième de Lauten-
thal, etc. A Bergwerkswohlfahrt, on trouve un système de trois tables associées :un Oberherd et deux Unterherds alimentes, le premier par l'abgang, le second par l'unterfass de l'Oberherd. La durée de la rotation est variable suivant la nature de
la gangue : plus la gangue est lourde, plus la table doit tourner lentement. La durée ordinaire d'un tour est de
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cinq à six minutes pour l'Oberherd, de trois et demie à quatre minutes pour l'Unterhercl. La force nécessaire à un système de deux tables couplées est de moins d'un demi-cheval. Ce sont les brosses qui ab-
sorbent presque tout le travail moteur. Sans brosses, un gamin de dix ans fait marche" facilement les deux tables. Les frais d'entretien des tables tournantes sont insigni-
fiants et se réduisent à peu près à la dépense de brosses. Les brosses balayeuses (GG) durent ordinairement six mois.
Le service d'un système de deux tables couplées n'exige qu'un garçon de quatorze ou quinze ans.
Je passe maintenant au second type de table tournante, dont il n'existe encore qu'un exemplaire installé dans le dixième bocard de Clausthal. Cette table tournante est représentée Pl. XV, fig. 5 et 4, et Pl. XVI, fig. 1. Elle a la forme d'un cône concave ou d'un entonnoir trèsévasé : les eaux chargées de schlamms arrivent en un point de la circonférence et sortent par une ouverture centrale c'est l'inverse de ce qui se passe dans l'autre type de table tournante. La charpente se compose de deux couronnes formées de pièces de bois courbes et assemblées comme celles qui forment la jante d'une roue. Chacune de ces couronnes en bois repose sur quatre galets verticaux et peut par suite facilement tourner autour de son centre.. La plus grande des deux couronnes est plus élevée que la plus petite ; des chevrons inclinés vont de l'une à l'autre. C'est sur ces chevrons que
repose le plancher formant la table proprement dite. Ce plancher est double et constitué exactement de même que dans l'autre type de table tournante. On met l'appareil en mouvement en communiquant un mouvement de rotation à l'un des galets : la couronne qui repose sur ce galet est entraînée et toute la table avec elle.