Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1867, série 6, volume 12)

404

PRÉPARATION MÉCANIQUE

Le personnel comprend donc en tout dix-neuf personnes : ,un steiger, sept hommes, .dix jeunes garçons -de quatorze à dix-huit ans et un gamin de dix.à.douze.,Ladépenseitotale de inain-d'mtivre est .eopviron 59 -thalers fp air iseinaine (y compris le salaire du steiger),,

Les frais d'entretien doivent être comptés comme ,4pt moins égaux aux dépenses de main-d'oeuvre. On ne peut guère fixer encore les frais de réparations, parce que les appareils sont, relativement, tout neufs ; ces frais ne sont pas jusqu'ici très-considérables, mais ils augmenteront-sans doute notablement dans l'avenir. La préparation mécanique de i treiben 'de minerai au quatrième bocard de Zellerfeld .revient, tout compté, à un prix presque supérieur à ce qu'elle coûterait dans les .borcards du district de Clausthal. Une des principales dépenses au quatrième bocard de Zellerfeld est l'intérêt du capital d'établissement. Ce bocard est installé avec un véritable luxe qui contraste avec la rusticité des anciens ateliers. Il n'a pas coûté moins de 49 000 thalers (15o 000 francs):, compris les travaux accessoires': .chemins de 'fer, conduites

d'eau, etc. L'intérêt à 5 p. Io() du capital représente au moins 3 thalers par treiben, et bien davantage lorsque, comme en 186445, le manque d'eau diminue beaucoup la production. On n'a fait jusqu'ici aucune étude sur lespertes en mé,taux : elles doivent être fort considérables-, l'état de clissémination de la galène dans la gangue -exigeant qu'on commence par soumettre le minerai à un .bocardage fin ave.p grille de 2 millimètres seulement. Sansraftersetzmaschine, le travail serait exclusivement un travail de.laverie sur des tables à secousses ou dormantes. Il ne faut pas vfoir là un sujet de critique contre l'organisation du quatrième bocard de Zellerfeld. Le minerai ,qu'on y traite est, je le répète, tellement disséminé dans la gangue, qu'il seraitimpossible, après un broyage grossier aux oylieres bocardage

DL

OBERrIA

405

'gros, d'obtenir au crible des grenailles bonoe k fondre c'est ce que montre bien la teneur du kornstuff de l'afterzetzmaschine. Il faut nécessairement soumettre tout cl' abord

le minerai à un bacardage qui réduise toute la matière en grains d'un diamètre inférieur à 2 Millimètres'. AteIler de Bergwerkswoldfahrt.

Cet atelier choisi comme type par M. Rivot a été assez profondément modifié. Je n'ai point toutefois l'intention de le décrire en détail, car je ne pourrais le faire qu'à la condition de répéter un grand nombre de choses que j'ai déjà

exposées. Je me bornerai à signaler quelques particularités qui m'ont paru dignes d'intérêt. Le travail du cassage et triage et du scheidage ne donne lieu à aucune observation particulière. II en est de meule de l'installation des cylindres et des batteries 'de bocartlf Ces dernières sont construites sur l'ancien modèle (grille au petit côté [an der kurzen Wand]). Les grenailles' fournies par les cylindres sont classées au moyen d'un 'trammelapnarat tout-à-fait semblable à celui du premier bocard Clausthal.

Pour le lavage et le classement ,du grubenklein, on emploieun waschtrommelapparat à peu, près identique à celui que j'ai décrit [p. 534]. 11 se compose d'un gros trommel laveur et de trois trommels' classeurs (le dernier trommel classeur présente deux systèmes d'ouvertures). Les refus du gros trommel vont à une table de klaubage : la distribution des morceaux aux klaubeurs se produit mécaniquement au moyen de la disposition déjà décrite : une couronne tournante porte des caisses qui viennent se remplir en passant sous le tuyau qui amène les refus du gros trommel, puis circulent nécessairement devant les divers iklaubeurs chacun d'eux n'a qu'à étendre la main pour vider devant lui le contenu de la caisse qui passe et renouveler sa provision