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Annales des Mines (1867, série 6, volume 12)

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PORTES DESTINÉES A 'LIMITER

LES ACCIDENTS PRODUITS ,PAR: J4 GRISOU.

façon absolue; ainsi, le treillis peut rougir s'il reste trop longtemps exposé au gaz : un courant d'air vif ou un jet

.L'effet produit par la carbonisation des poussières ne -saurait ,être contesté. La preuve en est dans les dépôts de matières ,cokéfiée-s que l'on trouve sur les bois et sur ,les -parois .des galeries après une explosion de gaz. .j'ai,pu nie rendre compte de ces effets, et je puis:affirmer qu'en certaines .circonstances, on eût pu, avez les matières cokéfiées, remplir un mètre-cube. Les bois éprouvent euxmêmes jusqu'à une profondeur variable suivant -les ,cas-et

de gaz animé d'une vitesse assez grande suffisent pour que

la flamme passe k travers le treillis et donne lieu à des explosions; l'imprudence des ouvriers qui ouvrent la lampe malgré les plus ex-presses défenses, un bloc tombant sur le treillis et le rompant, sont autant de motifs d'accidents. Une explosion n'ayant pû être empêchée par l'emploi des courants d'air artificiels et par la lampe de sûreté, le champ Wexploitation .entier peut être :dévasté, -et l'on doit se de4nati dercomment .on na pas songé à localiser l'explosion,

sn lieu della laisser s'étendre dans toutes les :partties ,de llexploitation,

,C'est là le ut que !j'ai cherché à atteindre : :diviser :les

ravaux :en :plusieurs .compartiments, ,que ;des :dispositions

particulières rendront, au moment d'une explosion, indépendants les uns des:autres, -detellersortequel"effet de l'accident soit :tout .à fait ;local. la est 'd'autant plus important de localiser iles, explosions qu'elles ont fréquemment de .désastreuses ,conséquences, alors même que la quantité de 'gazexistant dans les .diversesiparties de :la :naine est fort minime ,et ,paraît ne ide'voir présenter:aucun:danger appréciable, au cas-même ,où unfaiit .accidentel enflammerait le gaz sur un point :quelconque. 'Ces ,conséquenc,es sont .très-graves dans certaines exl)loitàtions, 41,,raison des pousSières ;très4énues que 'produit tla, houille et .qui:se,déposent sur le sol ou sur les parois ,des ,galeries. L'inflammation :ayant lieu, le courant violent -.qu'elle ,produitsoulè,veces :poussières qui prennent Tenau contact de-la ,flamme ; il se:produit une carbonisation rapide ,qui dégage une énorme quantité de gaz irrespirables, .et la flamme ,se propage de proche en proche, ,alimentée-et parcespoussières et par les gaz -hydrogènes carbonés accu-m-niés dans les ,vides qui-subsistent de distance en distance, .quelque soin,que.l'on prenne au toit des galeries.

.atteignant parfois om,00,2,-un commencement de Combustion, Tai :retrouvé, idu reste, une preuve nouvelle dtefait,,que

j'énonce dans l'application faite par M. Niepce etirelatée par M. Eorgnis dans son Traité., :page 197, ,année .1,818; l'inflammation ,de particules de bouille très ténues et Jan. cées,par :un ,soufflet est due la machine Niepce. iPour arriver _là localiser les accidents j'ai fait quelques .essais .à:Égarande, bassin de Des portes -avaient été disposées comme l' indiquele plan

ci-joint (Pl. 'XIX, »fig.. g), ',Un cadre -très-fort était ununi,de

deux portes s'ouvrant-et -se fermant en sens ;inverse l'une de l'autre, de telle sorte qu'une explosion arrivant dans le .sens ab .fermait :la ;porte . A, laissant ouverte la ,porte B, et qu'au contraire,une,explosion arrivant dans le sens e d, fermait la porteR, laissant :ouverte la porte A. Des :ressorts :tenaient les deux portes ouvertespendant la marche ordinaire et leur permettaient, en -s'allongeant, de se fermer sous l'impulsion d'un choc violent. L'effet :du chos, cessant de: se produire, les portes ferméesparee choc se rouvraient sous l'action des ressorts. Les portes établies à Égarande étaient formées de deux plateaux superposés, ayant chacun :or.o3 d'épaisseur, -de telle sorte que. l'épaisseur totale de-la porte était deom.o6. Les gonds de ces portes ,étaient fixés au ;cadre par des clous de grande dimension. Plusieurs explosions se sont produites pendant les essais; les portes ont 'toujours ;résisté à l'action de l'.explosion,a ont:localisé, celle-ci, en ne-permet-