Annales des Mines (1867, série 6, volume 12)
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REVUE DE GÉOLOGIE. 598 pénéen, ne croit pas devoir l'accepter,. à cause des fossiles et des richesses métallifères qui ont été découverts dans ce terrain. Il établit que les couches triasiques ont été reconnues et indiquées dans le texte de la carte géologique de la Russie, qu'il a publié
avec MM. M urchison et K eys erli n g. 11 rappelle que le nom de dyas
était proposé par M. Marco u surtout dans l'intention de rattacher le grès rouge et le zechstein aux terrains secondaires. Or, d'après M. de Ver neui 1, la faune de cet étage a des affinités évidentes avec
la série paléozoïque, tandis qu'elle n'en a aucune avec le trias. Enfin le nom de dyas aurait, suivant lui, l'inconvénient d'affirmer
une dualité qui n'est exacte ni pour la Russie, ni pour l'Angleterre, et qui cesserait de l'être pour l'Allemagne si l'ou trouvait, dans le grès des Vosges, des fossiles du système permien.
TERRAINS.
heim, Laubenheim, Hildesheim.)
3. Grès argileux d'un brun rouge avec nodules d'argile, rappelant le grès bigarré et alternant, vers leur partie supérieure, avec des argiles rouges. (Riidde,sheim, Hargesheim, Kreuznach, Winzenheim.)
Jusqu'ici le terrain permien de la- Crande-Breta.gue ÉCOSSE. n'avait pas offert de roches éruptives comme celles qu'on ren-
contre si abondamment à ce niveatien Allemagne. M. A. Gel k le (r) vient d'en signaler en Écosse, où il a reconnu, près deBallochrnyle, des dépôts de tuf trappéen et d'une roché arénacée qu'il appelle «cendre, » reposant sur un mélaphyre amygdaloïde, le tout intercalé dans un grès rouge supporté par le terrain houiller. Certains caractères font suoposer que ce mélaphyre a fait éruption par une fente et qu'il s'est ensuite répandu sur la surface des roches comme dans la Thuringe. M. Geikie suppose, avec la plupart des géologues anglais, qu'il existait des volcans à l'époque permienne. De là cette dénomination de cendres appliquée à une variété de roche trappéenne. PALATINAT. Le grès rouge du Palatinat a été étudié par M. L as puy ras (2), qui le divise en deux étages Le grès rouge inférieur est caractérisé par l'alternance de schistes argileux plus ou moins ferrifères et de couches d'un grès feldspathique à grain assez variable, formé de fragments d'orthose rouge ou jaunâlre avec quartz et mica; il y a aussi des conglomérats dont les éléments sont empruntés aux roches dévoniennes du Flundsrück. Les fossiles y font à peu près complétement défaut. Le grès rouge supérieur, qui repose sur le premier en stratification concordante, s'en distingue par la prédominance des conglomérats et aussi par sa couleur d'un brun rouge foncé. On y peut Ce»!, Mag., 111, 9.43. - Armes Jahrb., I 8Se, 61.5.
Zeit. d. d. G. G., XVII, sus.
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distinguer trois subdivisions, qui s'observent très-bien aux environs de Kreuznach : ce sont, de bas en haut : r^ Conglomérats à galets mal arrondis, empruntés aux roches du voisinage : près du porphyre ces conglomérats sont porphyriques, ils sont rnélaphyriques près du mélaphyre (vallée du Winterbach). le Conglomérats à grain variable avec ciment argilo-sableux, composés de galets dévoniens du Ilundsrück. Le grain devient d'autant plus fin qu'on s'élève davantage dans cette assise (Dehrs-
TERRAINS MESOZOIQUES. TERRAIN TRIASIQUE.
M. Sandberger (r) s'est Occupé de cherSOUABE ET FRANCONIE. cher dans le trias de la Souabe et de la Franconie les équivalents des assises reconnues dans les Alpes. Son attention s'est spécialement portée sur les couches de Baibl, à la hauteur desquelles il place une assise de marnes qui fait partie de la base du gypse keupérien aux environs de Würzbourg : cette assise se distingue par la présence de la galène et elle contient deux fossiles caractéristiques : Corbula Rosthorni et Myophoria Raibliana. On la suit sans difficulté depuis Heilbronn jusqu'à Baireuth : elle forme donc un horizon facile à reconnaitre et fournit un précieux point de départ pour les comparaisons avec le trias alpin ; car la myophoria Raibliana se retrouve dans la région des Alpes depuis la Lombardie jusqu'en Bavière.
M. Ben ec ke (s) a essayé de mettre les ALPES 111ÉRIDIONALES. divisions du trias des Alpes méridionales en concordance avec celles qui ont été reconnues en Allemagne. C'est ainsi qu'il distingue (t) Neues Jahrb., 1,66, 34. (2) GeognasGeh-Paleonfologische Bei?raege.Milaith.