Annales des Mines (1867, série 6, volume 12)
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REVUE DE GÉOLOGIE. 616 ceramus concentricus, etc. On y retrouve encore les Amm. Man-
telli et Holaster subglobosus.
5° Cette assise est supportée par des grès verdâtres sans fossiles au-dessous desquels vient : Lt° Le véritable gault, avec Amm. mammillatus, A. interruptus, A. Beudanti, A. tardefurcatus, [noceramus Salomoni, IIemiaster in inimus.
M. Re n ev i er insiste sur le mélange des espèces du gault de Sainte-Croix avec la faune rothomagienne dans la couche n° 2, mélange qui lui paraît nécessiter la distinction de cette assise comme sous-étage. Il nous paraît évident que cette couche de passage représente l'horizon de la gaize des Ardennes, dont l'étendue est ainsi beaucoup plus grande qu'on ne l'avait d'abord supposé. ALLEMAGNE. On croyait autrefois que le ploener des Allemands correspondait au cénomanien et au turonien des géologues français
et que le sénonien avait pour équivalent les couches à bélemnites. Cependant les observations de MM. E w al d et Str ombeck avaient
ébranlé cette classification en faisant voir que, si la partie inférieure du plrler supérieur correspond au turonien, les assises supérieures appartiennent déjà à la craie sénonienne. La question a été reprise par M. Sc hl o enba c h (i), et ses études l'ont conduit
à établir comme il suit le parallélisme des divisions de la craie d'Allemagne avec celles que M. Hébert a distinguées dans le bas-
ALLEMAGNE
BASSIN
du Nord-Ouest.
de la Seine.
Craie supérieure à BeIemnites quadratus.
Craie blanche à hélemnites. Zone du inicraster corarmoinuin. 3. Zone du micraster cortestudinarium.
' 3. Couches à Inocerainus Cuvieri.
t
2. Zone des Ammonites prosperinnus
2. Couches à Scaphites.
g -t5
1. Couches à
.
617
Il résulte de là que le Belemnites quadratus descend, en Allemagne, plus bas qu'en France; d'autre part, le sénonien et le turonien sont liés beaucoup plus intimement dans le premier de ces . pays que dans le second.
Les travaux du chemin du fer de Vienenbourg à GosHARTZ. lar ont permis à M. F. A. Ro em er (i) de reconnaître, à la base du Sudmerberg, un grès jaunâtre glauconieux à Belemnites quadratus, où abondent les inocérames (I. Cuvieri, I. digitatus, E. lobatus, I. cancellatus). Cette couche repose, par l'intermédiaire de grès sans fossiles, sur les couches redressées du plner. Les mêmes travaux ont montré que la marne à polypiers du Sudmerberg est relevée sous un angle considérable ; on ne peut donc
plus admettre que le dernier soulèvement ayant affecté le bord septentrional du Ilartz ait eu lieu avant le dépôt de la craie à Bel. quadratus. Ce phénomène s'est passé, vraisemblablement, pendant la période tertiaire'. ALPES AUTRICHIENNES.
D'après M. Zittel (2), à qui l'on doit
d'importantes études sur la faune des couches de Gosau, le nombre des bivalves connus dans ces couches est de itto. De ce nombre, SS (ou 65 p. 100) sont spéciales à Gosau et 52(37 p. ion) se retrouvent dans d'autres contrées. L'examen de ces dernières porte NI. Zit tel à conclure que la formation de Gosau doit être rattachée au turonien
et particulièrement à l'étage provencien ou zone de l'Hippurites cornuvaccinum ; ses affinités sont bien marquées avec les grès d'Uchaux et avec le plner de Saxe et de Bohême.
sin de Paris
- .;
F,
TERRAIS.
Inoceramus.
b'
a,
Blanches, nombre" ., ,c i ,
Brongniarti. a'c'e'roaurs' Fai;Catus. ,
Plner inférieur. (1) Nettes Jahrb.,
1866, 309..
-
et micraster breviporos.
b.
Partie supérieure
riche en Rhynchonella Cuvieri. a. Partie inférieure
t. Zone de
riai'aertuns.'" riche en Inoceramus labiatus. I Craie glauconieuse.
D'après M. Wolf (3), le terrain crétacé supérieur de BOHÈME. Bohême peut se diviser en trois groupes: le groupe sénonien, comprenant les marnes à baculites et les grès à Callianassa ; le groupe turonien ou les marnes à scaphites et le calcaire à hippurites; enfin le groupe cénomanien, formé de la couche à Ammonites rothomagensis et du Quader inférieur. En annonçant la découverte d'espèces appartenant au SICILE. niveau de la craie de Rouen dans la chaîne des Madonnies en Sicile, M. Men eghi n (11) avait laissé entendre que ces fossiles oc(r) Palonlographica, XIII, (2'1 lieues Jahrb., 624.
133.
Jahrb. d. H. If. g. R., XV, 2. Alti della Sac. Ilal. di se. net.,
1864.