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REVUE DE GÉOLOGIE.

TERRAINS.

cupaient un niveau supérieur à. un calcaire à hippurites. M. Goquand (i) s'est assuré que ce, calcaire: était, eu réalité, du corallien à diceras et que, par conséquent,. il n'y avaitlà- aucune dérogation

TERRAINS NÉOZOïQUES.

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aux lois de la paléontologie. Les espèces cénomaniennes des Madon-

nies sont les Ostrea scyphax et O. auressensis d'Algérie, associées aux Ostrea conica et Janira tricostata. Ajoutons que cette même faute a été récemment découverte en Calabre.

Les débris d'un Dinosaurus gigantesque ont été NEW JERSEY. découverts dans les grès vert crétacé du New-Jersey. M. Cone (2) l'a décrit en faisant observer que ce fossile remplit un hiatus dans la.faune crétacée. Cet animal, qui a reçu le nom de Loela.ps aquilunguis, est égal en taille au Megalosaurus Bucklandi, et il a des affinités avec le Trachodon du Nebraska.

Etore crétacée. En étudiant la flore fossile du terrain crétacé, M. Go epp e rt (3) a reconnu que certaines plantes se rencontrent dans deux, quelquefois même dans trois des étages du terrain crétacé. Ainsi la Geinitzia cretacea se retrouve dans le cénomanien, le turonien et le sénonien; et le Cylindrites spongioïdes va depuis le néocomien jusqu'au sénonien. M. Mar cou (4) avait indiqué des plantes semblables à celles du terrain miocène dans des couches évidemment crétacées du Nebraska. M. Cap entni (5) et M. H eer les ont étudiées avec soin et ont reconnu que cette flore se rapproche de celle de Moletein, en Moravie, où l'on trouve deux espèces de Ficus et deux de Magnolia très-semblables aux formes du Nebraska. La flore du Nebraska est donc bien crétacée: mais la flore du terrain crétacé supérieur est beaucoup plus voisine de la Ilote tertiaire que de celle du terrain jurassique. Toutefois, tandis que la flore crétacée européenne présente plutôt un type nord-australien, celle du Nebraska est plus intimement liée avec la flore actuelle de l'Amérique. Bulletin de la Société qéo/ogique,.XXIII, 997. American Journal, M'Al, 425.

Zeit. d. d. g. K., XVII, 638. Revue de Géologie, IV, 257. Mémoires de la Société helvétique des sciences naturelles, 1866.

TERRAIN 1710CÈNE.

ARGENTEUIL. La couche de marnes marines à trémies quadrangulaires, connue depuis longtemps à Montmartre entre la troisième et la quatrième masse du gypse, a été retrouvée à Ar-

genteuil par MM. B oche et ab re (o). Les fossiles de cette couche ont été examinés par M. Des h ay es, qui y a reconnu la Pholadomya ludensis et des espèces nouvelles, Crassatelia Desmaresti, Voluta Fabri, Diplodonta Guyercleti. Une couche semblable, caractérisée'par la Lutina Heberti, avait été signalée par M. G ou b er t entre la première et la, seconde masse du gypse d'Argenteuil. Ces faits, rapprochés de l'existence de la couche. à Pholadomya

ludensis, indiquée par M. Hébert, entre le gypse et le calcaire de Saint-Ouen, prouvent que la mer a joué, dans le dépôt de l'étage des gypses-, un rôle plus important qu'on ne l'avait pensé jusqu'ici. En outre, la faune des marnes marines offre un mélange des espèces des sables de Beauchamp avec celles des sables, de Fontainebleau ; M. De s h ay e s: se base sur cette association pour mainttenir ces derniers sables dans l'étage éocène.. CÔTE D7OR. M. T ou r nouer ().) elasse dans l'éocène moyen le calcaire lacustre à Planorbis pseudoammonius de Talmay (Côted'Or) et dans l'éocène. supérieur le calcaire lacustre à Lymnea longiscata et Planorbis planulatus de la Han te-Saône et de la Côted'Or. Ce dernier calcaire serait placé sur l'horizon des argiles sidérolithiques de Mâcon et des argiles bleues à lignites de la Bresse.

AUDE. En 1865, M. H. Magnan avait découvert, dans les calcaires lacustres du Mas-Sainte-Puelles (Aude), des dents de Palotherium magnum, P. medium et P. minus qui permettaient de placer ces calcaires sur l'horizon des gypses parisiens; cette conclusion vient d'être confirmée par les recherches de M. N oue t (5), qui a reconnu dans ces mêmes calcaires des dents de Pterodon Dasyuroïdes, de Chropotamus parisiensis et de Dichobune

(i) Bulletin de la Société géologique, XXIII, 322. Bulletin de la Société géologique, XXIII, 769. Mémoires de l'Académie des sciences de Toulouse, 1866, 159.