Annales des Mines (1867, série 6, volume 12)
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TERRAINS.
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REVUE DE GÉOLOGIE.
62.4
L'opinion de M. Fisher n'est pas partagée par M. Wood (1), qui croit que les couches de Chillesford sont supérieures au crag fluvio-marin. En \outre, M. Wood considère la faune du crag rouge les plus rapides comme offrant l'exemple d'un des changements paléontologie; on y voit s'opérer qu'on ait encore constatés en anciens types, alliés à ceux du crag graduellement la transition des corallien et à la faune actuelle de la Méditerranée, aux types des assises supérieures, qui sont moins nombreux et se rapprochent des espèces septentrionales d'aujourd'hui. BOURGOGNE.M. Tourn o u er (2) classe dans le terrain pliocène les argiles et minerais de fer à Mastodon Borsoni et M. arvernensis Haute-Saône (Gray, Marey), de la Côte-
des départements de la
d'Or (Chevigny, Fauverney, , Saint-Seine), et de Saône-et-Loire (Chailly près Cliagny). Quant aux dépôts à Elephas meridienalis de Fontaine-Française et de Chagny et aux alluvions anciennes à Paludina burgundina des plaines de Dijon et de Châlon, il les considère comme occupant période une place intermédiaire entre la période pliocène et la quaternaire.
M. G o d vin - Austen (3) a étudié les dépôts plioune cènes des environs d'Anvers, qui se divisent en deux séries : vitale
c'est le diestien de Duformation d'eau profonde avec zone mont ou crag inférieur; une série de sables grossiers, de graviers BELGIQUE.
et de galets : c'est le scaldésien. de l'AnLes différences qu'on observe entre la faune du crag peuvent s'expliquer par des raigleterre et celle de la Belgique sons tirées de la profondeur de la mer. l'établisQuant aux couches de Bolderberg, qui avaient servi à Austen de Dumont, M. C odyvin sement du système boldérien croit que ce sont tout simplement des accumulations formées dans
les mers du crag. (I) ceci. Society, XXII, 838. Buttaist de la Société géologique, XXIII, 769. Geol, Society, XXII, 228.
TERRAINS QUATERNAIRES.
Dépôts diluviens. EUROPE OCCIDENTALE. M. Tylor (I) a cherché a préciser l'âge des dépôts diluviens de l'Angleterre et de la France. D'après lui, les vallées du sud-est du Devonshire et celles du nord-est de la France ont été creusées à des époques géologiques très-éloignées, et remplies par des graviers marins ou finviatiles, pour être de nouveau creusées avant l'époque des graviers des hauts et des bas
niveaux.
Tous ces graviers ont été formés aux dépens de ceux de la période glaciaire, mélangés avec une certaine quantité de matériaux empruntés aux roches de l'endroit. Enfin les graviers des hauts et des bas niveaux ne seraient qu'une
seule et même formation, datant d'une époque immédiatement antérieure à la période historique. SEINE.
M. Go ubert (2) a décrit, dans les dépôts diluviens
supérieurs des environs de Paris, trois gisements de coquilles terrestres et fluviatiles : les deux premiers s'observent à. Gentilly le troisième à Romainville. Les coquilles appartiennent aux genres lieux, Pupa, Succinea, Planorbis, Bithynia, etc. HAUTE-SAÔNE, HÔTE-D'OR,SAÔNE-ET-LOIRE. Les dépôts de transport ont été étudiés par M. To ur nouer (3) dans les départements de la Haute-Saône, de la Côte-d'Or et de Saône-et-Loire; il y établit
les divisions suivantes Geol. Society, t. XXII, p. 463. Bull. Soc. Géol., t. XXIII, p. 342. Bull. Soc. Géol., L XXIII, p. 769.