Annales des Mines (1867, série 6, volume 12)
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REVUE DE GÉOLOGIE.
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ROCHES.
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A surface 1,0216 27,078 17,628 0,167 0,202 4,197 2,150 0,885 0,474 25,709 B surface 1,0375 47,683 29,826 0,835 0,676 3,470 4,481 7,845 0.779 47,912 surface 1,1617 205,799 126,521 4,968 0,494 25,529 9,094 22,400 3,547 192,153 1,1977 204,311 149,543 3,204 0,362 29,881 11,472 13,113 3,520 207,095 20 I 2151 260,994 165,443 4,834 0.447 41,004 3,693 24,786 2,431 242,628 E 42 1,2235 262,648 166,340 4,870 0,451 41,306 3,704 25,071 3,990 245,732 F 120 200 1,2300 271,606 170,423 4085 0,459 42,006 4,218 25,107 4,503 251,101 G 1,2563 278,135 174,985 7,093 0,523 41,428 17,269 14,300 4,386 259,984 300 H
beaucoup de l'équateur au pôle. Dans la mer Morte au contraire la température reste la même sur toute la surface; comme elle est élevée elle donne lieu à une évaporation active qui concentre les sels dans les couches inférieures, et d'un autre côté le refroidissement de ces mêmes couches tend à augmenter leur salure ainsi que leur densité, et à leur faire gagner le fond.
C
D
(1) II existe en outre des traces d'acide carbon que, d'hydrogène sulfuré,
d'ammoniaque, d'alumine, de silice et de matières organiques.
La composition du résidu d'évaporation laissé par l'eau du Jourdain a d'ailleurs donné sur og,875 cl
s03 Na0 CaO MgO
KO
0,425 0,034 0,229 0,060 0,069 traces
SiOt ( s)
traces
SubstaïiCOS
organiques,
traces
Substances d t
no.
Somme.
0,060
0,,873
minces.
(1) Avec do l'argile et de l'oxyde de fer.
De ses analyses, M. T erreil conclut que l'eau de la mer Morte n'a pas partout l'a même composition, et l'on peut même reconnaître qu'elle offre des différences très-grandes. L'eau des lagunes au nord de Sodôme contient, proportionnellement, plus de chlorure de sodium que de chlorure de magnésium ; c'est pourquoi de petits poissons peuvent y vivre. Le rapport des substances contenues dans l'eau de la mer Morte reste à peu près le même, seulement le brome paraît augmenter dans la profondeur. L'iode, le lithium, le coesium, le rubidium n'y ont pas été trouvés. Constatons maintenant que dans la mer Morte la densité augmente beaucoup avec la profondeur. D'après F or eh h am mer, dans le fond de l'Océan la densité va tantôt en augmentant et tantôt en diminuant (i). L'on conçoit, en effot, que la circulation de l'eau y soit très-complexe, puisqu'elle dépend des vents, ainsi que de la température de l'eau qui varie
Phosphorite. SANDY, - Un nouveau gisement de nodules phosphatés a été signalé dans le grès vert inférieur de Sandy, en Angleterre, par M. Broche (i). Ces nodules se trouvent dans un système de sables jaunes et bruns très-ferrugineux. ils empâtent des fossiles trèsroulés et déformés, qui paraissent tous appartenir à des espèces remaniées fournies par les argiles d'Oxford ou de Kimineridge. Leur analyse, faite par M. V o e lcke r, a donné les résultats suivan ts
CaO
Nodules criblés.. 32,73
91g0 At203
FeO
P00
CO2
Si02
HO
6,64
8,08
22,39
3,08
21,93
5,17
100,00
4,51
20,61
15,12
2,18
25,22
5,67
100,00
somme.
Nodules lavés d'un
autre gisement. 26,69
NASSAU.- Des gisements extrêmement importants de phosphorite ont surtout été découverts dans ces derniers temps sur les bords dela Lahn et de la Dili dans l'ancien duché de Nassau. D'après M. Stem n (s), aux environs de Staffel, cette phosphorite forme des rognons qui recouvrent de la dolomie décomposée ou du 'calcaire appartenant au terrain devonien; elle constitue aussi le ciment de certaines brèches, car ses veines serpentent à travers les couches de la dolomie. Sa couleur est blanche, jaune, grise, brune, le plus souvent brun jaunâtre. Une analyse de la variété jaune brunâtre de Staffel dont la densité est de 2,991, a été faite par M. Forster dans le laboratoire de M. Fr ese ni us Geo!. Mag , 111, 153.
(i) Revue de Géoltvie, 11, 35.
IVeues Jahrbuch, 1866, 716.- Extrait d'un rapport adressé à M. le Ministre des affaires étrangères par M. T olhausen, consul de France à Cologne.