Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1868, série 6, volume 13)

Annales des Mines (1868, série 6, volume 13)

Page : Image 60

Révision de 6 févr. 2015 00:25:01, edited by Anonymes

FREIN STILMANT.

97

NOTE SUR LE FREIN STILMANT.

Par MM. ALLAIN et STILMANT.

Le frein Stilmant est ainsi composé (Pl. 1, fig. i) 1° Deux suspensions A fixées aux châssis dont l'une sert de glissières à des coins articulés B au milieu, afin de leur permettre de suivre l'angle des glissières ou coulisses du coin, quand les roues du véhicule et le's sabots C du frein s'usent ; 2° Deux bielles D de pression des sabots avec écrous de réglage ;

3° Un arbre horizontal E sur lequel sont calés deux petits leviers F et un grand levier G à l'extrémité duquel est fixée la vis H munie de son volant et de ses supports.

Le frein Stilmant est suspendu au châssis du wagon comme les freins ordinaires. Il peut aussi s'appliquer sur les longerons fixés sur les boites à graisse, ainsi que cela est expliqué par le dessin qui accompagne la présente note.

Les sabots sont en fer ou en acier fondu coulé. Ils sont pleins ou évidés au milieu. Le sabot évidé au milieu de la partie frottant sur les bandages porte le nom de sabot à

courant d'air parce que, pendant l'action du serrage, il laisse circuler un courant d'air entre le sabot et le bandage. L'évidement, en outre, évite la formation de grains durs qui, parfois, détériorent les bandages. Par sa disposition spéciale et par son action sur certaines parties, il rectifie le profil. Les sabots agissent assez fortement pour que d'un calage à l'autre ils fassent disparaître les méplats TOME XIII, 1868.

7