Annales des Mines (1868, série 6, volume 13)
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NOTES. 266 minées d'aspiration d'un diamètre assez grand pour retirer de la mesure tous les effets qu'elle peut comporter. « Tin autre arrangement consistant dans la mise en communication de l'égout avec le cendrier des foyers, a été essayé dans même degré « les mêmes conditions que précédemment et avec le 41
de réussite, à la station de Deptford, à celle de Crossnes, à l'arsenal de Woolwich et à la blanchisserie de M. Lyon à Old « Kent road. Ce système a sur le premier l'avantage de détruire les émanations en les faisant passer à travers le feu ; mais le ti-
rage dans l'égout n'est pas aussi actif que lorsque la communication est établie directement avec la cheminée, et il est sujet
à des interruptions, lorsqu'on ouvre les portes du cendrier meil pour en retirer les cendres ou pour d'autres motifs. Les fonctionnent aux stations de leurs spécimens de ce système Conseil métropolitain, Deptford et de Crossnes appartenant au l'émissaire. A « pour l'aération du collecteur de l'étage bas et de l'arsenal de Woolwich et à l'usine de M. Lyon, une modification
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au plan a été faite, sur le premier point peur aérer l'émissaire, et sur le second point pour aérer l'égout de White Port lane; ces deux communications sont de simple tolérance, et l'on a éprouvé de grandes difficultés à obtenir le consentement des pro-
priétaires d'autres usines pour en établir de semblables avec leurs cheminées; en outre, dans beaucoup de parties de la mé-
tropole il n'existe point de telles usines. « Des expériences antérieures ont montré que l'établissement si
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d'un nombre suffisant de foyers pour la ventilation serait extraordinairement coûteux, que ce système ne paraît pas susceptible d'une application générale, bien qu'il puisse être trèsavantageusement adopte dans les localités où l'on peut utiliser des foyers déjà existants. Une autre série d'expériences est actuellement en cours, en vue de déterminer définitivement le coût et les résultats d'une aération au moyen des becs de gaz. à une grande hauteur, « Le troisième plan, consistant à mener ou d'autres édifices, des tuyaux contre les murs des maisons dans les boade l'égout, a été expérimenté partan t de la couronne
lités suivantes de la rive sud, où l'on a trouvé des tuyaux de pluie favorablement disposés : (suit la désignation de seize quartiersoù les uns n'é« vingt-neuf tuyaux ont été affectés à la ventilation, des eaux pluviales, et les autres ayant tant que les conduits mêmes des diamètres de 10 à i5 centimètres, été construits ad hoc, avec et débouchant à des hauteurs variables depuis 3 mètres au-dessus du sol jusqu'à i mètre au-dessus du sommet des édifices.)
NOTES.
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« En appliquant ce système, on a eu soin, dans chaque cas, de faire déboucher le tuyau au-dessus du niveau et à une certaine distance de l'attique ou des mansardes de l'édifice et clans aucune circonstance on n'a eu de plaintes des habitants sur Po-
deur ou l'incommodité qui en résultait. On a eu néanmoins beaucoup de peine à obtenir le consentement des propriétaires par suite de leur crainte que les émanations, sous certaines con(litions atmosphériques, ne descendissent par les cheminées ou ne pénétrassent dans les mansardes; et cette crainte, dans mon opinion, rendrait la généralisation du système impraticable; aun'entent, les frais d'entretien seraient de peu d'importance. Le courant d'air dans les tuyaux paraît être constant, avec le même effet appréciable dans l'égout que produit une cheminée d'appel
ordinaire. Sur les derrières de Bounty office, à Greenwich à Hospital, une cheminée en briques de 9m, i5 de haut et de 0",35
sur ci',2o de section intérieure, a été érigée sur l'égout et y « déterminait un courant d'air d'une vitesse de 90 mètres en II minutes (un peu moins de om,40 à la seconde). « Relativement au quatrième système, la dilution des matières d'égout dans l'eau, il est difficile de déterminer la quantité minimum d'eau suceptible de délayer suffisamment les matières
d'égout pour prévenir le dégagement d'émanations nuisibles, « 'attendu que la nature de ces émanations varie considérablement suivant les égouts, et que les conditions changeantes de l'almo« sphère, la rapidité des courants et d'autres circonstances affectent plus ou moins le travail de la décomposition et la gravité des dégagements ; mais en admettant que les liquides d'égout de « larive nord mesurent 285.000 mètre cubes (62 /2 millions de gallons) par jour, et qu'on les étende d'un volume d'eau égal pen-
dant douze heures chaque jour (durant six mois de l'année), période pendant laquelle les 2/3 probablement du produit s'écoulent, il faudrait pour cela 190.000 mètres cubes d'eau par jour en sus de l'alimentation actuelle. » M. Bazalgette ajoute qu'après avoir fait des démarches auprès des diverses compagnies chargées de l'approvisionnement de Londres, il a reconnu l'impossibilité d'obtenir d'elles le volume supplémentaire dont il s'agit. « La dépense, dit-il, en serait d'ailleurs
trop considérable pour qu'on puisse songer à la faire en vue seulement du lavage des égouts (*). » (*) Cette dépense, d'après les chiffres énonces par les compagnies et en prenant l'estimation la plus basse, ressortirait h plus de 12..0 francs par jour.