Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1868, série 6, volume 13)

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NOTES.

« Le chemin de fer du cimetière de Méry-sur-Oise, partant du centre de Paris, aurait une longueur de 2 5 kilomètres, distance (56 à Lm ki« bien inférieure à celle que supposait le pétitionnaire actuels de l'Est, du Nord et lomètres). De chacun des cimetières conservés comme nécropoles, partirait un « du Sud, qui seraient che« embranchement les reliant au point le plus rapproché du « min de fer de ceinture. Dans chacun de ces cimetières, au point de départ de l'embranchement, serait construite une gare funéraire, dans laquelle seraient ménagées des chapelles en nombre « suffisant pour recevoir autant de corps que chaque convoi du a chemin de fer en devrait transporter. Les familles accompagneraient le char funèbre à l'église, où aurait lieu, comme aujourd'hui la cérémonie religieuse ; le convoi se rendrait ensuite, en suivant son itinéraire ordinaire, à l'un des trois grands cimehères, où le corps serait, jusqu'au moment du départ, déposé dans la chapelle dont la disposition serait assez vaste pour recevoir en même temps toute l'assistance sans aucun mélange avec les autres convois. Au moment du départ, chaque corps serait « placé dans un compartiment spécial à l'arrivée du wagon mortuaire, au moyen de machines ingénieuses qui dispenseraient presque entièrement du transport k bras, en usage aujourd'hui. A l'avant le wagon se composerait d'un seul compartiment, en « forme de salon, pour la famille et les invités. La vapeur transporterait ainsi chaque convoi du cimetière intra-muros à la gare principale de départ, établie soit au cimetière du Nord (Montmartre), soit sur un emplacement communiquant au Nord avec le ci chemin de fer de ceinture, où convergeraient en même temps les convois des deux autres cimetières ; en moins d'une heure, le trajet complet du cimetière actuel à celui de Méry s'effeetuerait sans embarras, dans le silence, avec décence et sous la surveillance des familles, assistées du clergé, et qui ne se sépareraient pas un instant des restes de ceux qu'elles tiennent à accompagner jusqu'à leur dernière demeure. « Le chemin de fer de Méry n'aurait pas d'autre destination que de conduire les convois et les visiteurs au cimetière ; il ne s'arrêterait qu'à la gare d'Ermont , commune aux chemins de fer « de l'Ouest et du Nord, pour y recueillir les visiteurs partis de la gare Saint-Lazare et de la gare du Nord, ou ceux plus éloigués venant par correspondance de Saint-Denis, Versailles, Saint« Cloud, et des autres localités desservies par les réseaux du Nord

« et de l'Ouest. Personne, par conséquent, ne serait admis à se mêler aux assistants pour profiter de la modicité des tarifs.

NOTES.

299 Cette question des tarifs n'est pas encore suffisamment étudiée. Cependant l'administration, dès à présent, est en mesure d'affirmer que le transport sera absolument gratuit pour les indigents, et que, pour les autres convois, les tarifs seront assez « modérés pour écarter toutes plaintes ; que les familles ne stipporteront pas une charge plus onéreuse que dans l'état actuel. Les jours où la population visite si pieusement les cimetières, à la Toussaint, le jour des morts, et tous les dimanches, des trains spéciaux et nombreux transporteront les visiteurs d'après un tarif également très-modéré, inférieur même à celui des omnibus, auxquels on a souvent recours aujourd'hui. A Londres, la Compagnie de London Necropolis délivre des billets d'aller et « retour à raison de 3 schellings par personne (3 1.,75); les deux systèmes ne sauraient donc être comparés, et l'administration de a la ville de Paris ne se laissera pas entraîner par l'exemple de ce qui se pratique en Angleterre. »

EXPLICATION DES PLANCHES. PLANCHE II.

Fig. 1. Fabrication de la céruse chez M. Ozouf, à Saint-Denis (Seine). Fig. 2. Fabrication projetée par le procédé dit continu, chez le même. Fig. 3. Fabrication de l'acide carbonique pur, chez le même. PLANCHE III.

Fig. z et 2. Machine à tremper les allumettes phosphoriques, chez MM. Bell et Black, à Stratford (Londres). PLANCHE IV.

Fig.

z

et a. Étuve à poteries, à courant d'air chauffé, chez MM. Pinder,

Boume et compagnie, à Burslem (Angleterre).

Fig. 3 et 4. Table de grattage des poteries, avec aspiration des poussières, chez M. Davenport, à Longport (Angleterre). Fig. 5 et 6. Machine à détremper le lin et le chanvre, à l'eau froide et à haute pression, chez M. Boucher, à Warchin, près Tournai.

Fig. 7 et 8. Ventilateur Watson, servant à aérer les édifices (Angleterre). Fig. 9. Bec de gaz servant à l'aération (Angleterre). PLANCHE V.

Fig. z et 2. Cheminée Doulton servant à aérer les salles (Angleterre), expé-: rimentée ag Conservatoire impérial des arts et métiers.