Annales des Mines (1868, série 6, volume 13)
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DÉTENTE DES RESSORTS MOTEURS
DES CHRONOMÈTRES.
Ressorts de montres de 19 lignes.
x = 0,
5 25
211° = 6m-,o3. 3
Premier ressort. 1 =-- 56o millim.
4 5
e =-- Omm,21
y
7 8
o 2
1
2
10
3
45
5
72 81 go
Go
G
7
Deuxième ressort.
/ = 56om" e
omm,21
h = 2r22 X
0,
Y
4 15
2
3
3o
4
45 55
5
64 70
6 7 8
75
78
9
Troisième ressort.
d = 5Go e
o",215
h = 2mm,565
30 50 6o
66
h = 2",56
x=
31 7
y=
72 76
Il y a lieu de faire ici la même observation que pour les ressorts de montres de 18 Nous n'avons pas cru devoir interpoler les résultats pré-. cédents, ce qui n'aurait pas avancé la question, puisqu' à l'influence des dimensions de chaque ressort se réunit celle de la variation de constitution de l'acier que nous ne connaissons pas. Si l'estrapade est nécessaire pour pouvoir enrouler sans rupture des lames de ressort sur des arbres des faibles diamètres, et les emprisonner dans les barillets de dimensions restreintes, elle offre, telle qu'elle a lieu maintenant, le double inconvénient d'altérer l'énergie de chaque ressort, de ne pas donner la même forme à deux lames estrapadées de la même manière et choisies dans un même ruban. Si l'on se proposait d'employer une puissance définie à l'avance dans certains mécanismes, par exemple dans les machines à coudre, pour en éviter les inconvénients sur notre organisme, il faudrait que l'estrapade eût lieu avant la
trempe comme cela se fait en Autriche. Il est probable qu'avec de l'acier non trempé on obtiendrait pour des fragments d'un même ruban des formes primitives peu diffé-
rentes les unes des autres, et que l'on pourrait s'arranger de telle sorte qu'un même degré de trempe n'altérât pas ces formes. C'est seulement dans ces conditions que l'on pourra faire rentrer la question des ressorts dans le domaine de la mécanique appliquée.