Annales des Mines (1868, série 6, volume 13)
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ÉTAT ACTUEL
les frais sont ramenés au taux de 35 à ho francs, en ne comptant, dans les deux cas, que le déchet qu'éprouvent les plombs en sus de la perte résultant de raffinage proprement dit.
On appauvrit les plombs jusqu'à la teneur de 10 15 grammes par tonne, et on les enrichit jusqu'à 6. 000, io.000, ou 5. oo o grammes. On ne peut dépasser 22.5oo
grammes, c'est-à-dire 2 1/4 p. 100, parce que, selon M. le professeur Reich, de Freyberg, l'alliage se fige, à partir de ce point, à la même température où se séparent les cristaux de plomb.
Le partage du plomb-d'uvre se fait suivant des rapports assez variés. Si l'on désigne par i la masse de plomb à pattinsoner, on aura, après chaque opération,
liquide enrichi, et m
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DE LA MÉTALLURGIE DU PLOMB.
coûte la coupellation directe avec la réduction des litharges",
de plomb
de plomb cristallin appauvri.
Le rapport d'appauvrissement p varie avec la valeur de m, niais dépend aussi de la teneur primitive. Il est d'autant plus faible que cette teneur elle-même est moindre
ou, en d'autres termes, l'appauvrissement et l'enrichissement, marchent l'un et l'autre, d'autant plus rapidement que les plombs d'oeuvre sont plus pauvres. La valeur de in est d'ailleurs arbitraire; on peut partager le plomb suivant un rapport quelconque. Les premières usines, en Angleterre, ont pris in = 3 ou m = 8; puis, par esprit d'imitation, on a presque partout ailleurs adopté ces mêmes chiffres, et cela, le plus souvent, sans se demander si un autre nombre ne serait pas préférable. J'ajouterai cependant que j'ai vu employer, il y a quelques années, m 9 à Pontgibaud, et in = 7 à Corphalie ; que nt = 4 est' cité par M. Sentis, dans une usine anglaise, et ni = o/3, par M. Carnot, à Freyberg. On trouve aussi m 7/2 dans une autre usine anglaise, mentionnée par la Berg und hüttenmiin-
nische Zeilung , 1862, p. 297; enfin ailleurs on intercale parfois des partages exceptionnels suivant le système m 2.
Si l'on a donné la préférence aux nombres 3 et 8, c'est peut-être parce que la teneur du plomb enrichi croît, dans le
premier cas, à peu près du simple au double, et dans le second, du simple au triple; de plus, lorsqu'on fait ni = 3, la teneur des produits intermédiaires diffère très-peu de la teneur primitive, tandis qu'elle est doublée lorsque nt =-- 8. Ces rapports simples sont commodes dans la pratique.
J'ai calculé, pour quelques valeurs de in, les rapports moyens d'appauvrissement, d'après les résultats fournis par divers auteurs; et j'ai divisé, à cet effet, les plombs d' oeuvre :
Ers plombs riches (au-dessus de 2.000 grammes par tonne); plombs moyens (entre 2.000 et 5oo grammes); plombs pauvres (au-dessous de 5o. grammes).
Lorsque m = 2, j'ai trouvé, d'après les essais de M. Stetefeld (*) . Pour les plombs.
. .
.
riches moyens pauvres.
7)=-- '47°
p
Tarnowitz (**)
p=0,71 à 0,7a moyens
Plombs.
p =o,56
.
p=o,5o
pauvres. triches
4 d'après la notice de M. Sentis (***)
Lorsque m .
0,50
3, d'après les opérations de l'usine de
Lorsque m
Plombs..
.
p= 0,54 à o,58
.
. .
moyens. .....
.
p=-- 0,60
(1 Essais faits à Altenau (lIartz), Berg mal hiittennuïnnische Zeitung, '865. ('*) Ilémoire sur Tarnowitz par M. Teiehmann. Zeitschrift für das Berg, Hiltten, und Salinen-Wesen in Preussen, 1867, t. XV. (**") Annales des mines, 5' série, t. XIV, p. 79.