Annales des Mines (1868, série 6, volume 13)
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GISEMENTS MÉ l'A LLIFÈRES
DANS LA LOMBARDIE.
paux d'entre eux, en insistant particulièrement sur ceux qui ont été l'objet de travaux de recherche ou d'exploita-
2 00 à 3oo mètres les uns des autres, et se présentant sous un aspect entièrement identique (fig. 7).
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i. Draga inférieur, filon peu puissant, orienté N. 5o0
tion.
§ ,".
Gisements de la vallée Sabbia.
Les gisements de la vallée Sabbia, groupés aux environs
de Barghé, se rapportent à deux formations distinctes, l'une de cuivre, l'autre de plomb argentifère. A. Formation cuivreuse de Barghé. - La formation cuivreuse est probablement la plus récente ; nous la mention-
nerons d'abord parce quelle est de beaucoup la plus importante des deux. Elle est composée d'une série de filons recoupant le porphyre lui-même, et qui jusqu'à présent ne sont guère connus que par leurs affleurements. Mais ces derniers sont puissants et bien >caractérisés, car ils dessinent à la surface du sol de longues lignés noirâtres entièrement dépourvues de végétation, qui ont une épaisseur de o,5o
2 mètres, et qui peuvent se poursuivre sur de grandes longueurs à travers les montagnes. Leur orientation, dirigée en moyenne vers N. 54° 0. (*) , offre une constance presque rigoureuse, et ce parallélogramme est d'autant plus remarquable que toute l'éruption porphyrique est surmon-
tée d'un conglomérat d'une très-faible consistance peu propre à former un champ de fissures bien net. Tin pareil système présuppose donc l'existence de frac-
tures énergiques, correspondant à des filons d'une puissance, d'une étendue et d'une régularité très-grandes. On connaît jusqu'à 'présent sept de ces filons, distants de (*) Toutes les directions indiquées pour les filons sont apportées au nord magnétique, à cause de l'impossibilité où nous nous sommes trouvé d'obtenir la valeur exacte de la déclinaison de l'aiguille aimantée dans ces différentes vallées à l'époque de notre travail. Nous mentionnerons, à titre de renseignements, que cette déclinaison est voisine de 17° et qu'elle diminue à mesure que l'on s'avance vers l'est.
à 52° O.
s. Draga supérieur, N. 52° à 54° 0., le plus considérable
de tout le système, composé de quatre filets de o0',5o à mètre, à structure bréchiforme, avec fragments empâtés.
On peut l'observer depuis le point culminant du massif porphyrique jusqu'au delà du Chiese, dans la plaine de Barghé, au pied de l'escarpement dolomitique, sur une longueur supérieure à 2 kilomètres. 5-6. Berganasco, N. 45° à 5o° 0, Paolo (sur la crête), N. 48° à 500 0., et deux autres, tous moins importants que le précédent et très-peu connus encore. 7. Enfin Mastenico, puissant filon de 2 mètres à 2°',5o, sur lequel on a installé plusieurs travaux de recherches, et qui se bifurque en deux rameaux parallèles, dont la direction dans la partie étudiée, N. 8o0 O.; diffère notablement
des précédentes (*). Le remplissage de ces filons est difficile à déterminer, car on ne connaît encore que la partie la plus superficielle de leurs affleurements. A part un peu de calcite et de baryte sulfatée, on ne trouve dans ces derniers aucune gangue nettement caractérisée. Le minerai est un mélange d'oxyde noir, de carbonate vert (malachite) et de sulfure de cuivre avec un peu de cuivre gris et de petites parcelles de cuivre natif. La présence de ce dernier est liée à celle d'une assez forte proportion de matière bitumineuse qui est intimement (*) Il est probable que ce système se rattache (comme les filons cuivreux du val Trompia) à une éruption serpentineuse et non aux mélaphyres à travers lesque2s il s'est fait jour, et qui correspondent plutôt aux filons plornbeux ; mais cette roche magnésienne n'a point apparu au jour et il est possible que, comme à Monte Catini, on arrive à la constater par les travaux de la
mine à une profondeur plus ou moins considérable. Tomr XIII, 1868.
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