Annales des Mines (1868, série 6, volume 13)
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BULLETIN.
47,
Mines de houille. - La Suède, si riche en mines métalliques, ne possède que très-peu de houille ; les mines de lloganils, province de Mal no, sont les seules qui donnent lieu à une exploitation. La
houille 'qu'on en retire est de qualité très inférieure et ne peut être employée pour les locomotives. La production de ces mines était SI .322 tonnes de 1.000 kilos.
1861
25.000
1862
't925
1863
1864.
En 183i 1833 1941
1849 1854 1958
§ II.
30.557 28.967
473 La castine se trouve en abondance dans toutes les provinces ; son prix est généralement 5`,25 les 1.000 kilog., sur place. Les transports se font, pour les petites distances, presque toujours pendant l'hiver, sur traîneaux. Le prix varie de 0%25 à. o', par tonne kilométrique. BULLETIN.
Les usines éloignées des lieux de production sont toujours situées près d'une voie navigable ou d'un chemin de fer qui facilitent les transports et les rendent économiques. Le prix du transport par chemin de fer d'une tonne de minerai, charbon; castine, fonte et fer en barres, à la distance de francs.
13148 tonnes de 1.000
10
18.030 17.232 17.405
20
23.578 21.117
15
Industrie métallurgique.
Les usines sont disséminées dans dix-neuf provinces; elles ne sont pas toutes situées près des mines qui les approvisionnent. La cause de leur éloignement ressort des avantages que ces, établissements trouvent à se rapprocher des forêts qui les entretiennent de charbon sans beaucoup de frais de transport, et de l'intérêt qu'ils ont à s'établir près des cours d'eau auxquels ils empruntent la force motrice qui leur est nécessaire. Il y a des hauts fourneaux qui sont à plus de too kilomètres des gîtes qui les alimentent. On compte ordinairement Kt francs pour la main-d'oeuvre d'une meule donnant 10 à i3 tonnes métriques de charbon, soit environ 6`,5o p. L000 kilog., y compris la coupe et le transport du bois à la charbonnière. Le salaire des charbonniers ne dépasse pas 1f,75 par journée de vingt-quatre heures, celui des bûcherons varie de s franc à suivant la saison. Les forges qui ne font pas leur charbon l'achètent aux propriétaires de forêts, paysans pour la plupart, qui le livrent sur place ou rendu aux usines. Le prix varie de tà à es francs les 1.000 kilog., sur place, suivant les contrées plus ou moins boisées.
kilomètres =_
= 1,63
80 90
2,29
100
-= 9,63
150
30 35
= 3,29
200 250
40 45
= 3,61 = 3,61
50
4,60
60 70
= 4,92 = 5,26
3,29
300 350 400 450 500
kilomètres
francs. 5,92 6,24
= 6,58 = 8,55 10,52
= 12,48 = 14,47 =_ 15,78 17,10
= 19,06 = 20,69
Les prix des transports par eau varient selon la distance et les voies; ils sont moins élevés sur les lacs et les fleuves que sur les canaux, à cause des droits que perçoivent ces derniers qui appartiennent tous à des compagnies. Dans tous les cas ce mode de transport est de 20 à 5 p. too plus économique que les chemins de fer. Les hauts fourneaux sont construits en vue de la qualité plutôt que de l'importance de la production. Ils sont petits et produisent,
en général, peu. Il n'y en a guère qui aient été construits pour donner 20 tonnes par jour. En moyenne les hauts fourneaux suédois ne produisent que 6 à 8 tonnes; ils marchent tous au charbon de bois et presque toujours à l'air froid. Le chargement est très-soigné, beaucoup plus que sur le cOntinent; l'installation au gueulard est généralement bonne. Le minerai renferme un peu de soufre que l'on fait disparaître par des grillages énergiques, qui équivalent presque à une demifusion.
Les grillages sont un des éléments de la bonne qualité du fer suédois; ils sont très-soignés et se font dans des fours à gaz; le gaz employé est celui qui s'échappe du haut fourneau. La plupart des machines soufflantes s'OUA hydrauliques. Le sa-