Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1868, série 6, volume 14)

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PROCÉDÉ BESSEMER.

compagnie, de Dietrich et compagnie, de la compagnie de Châtillon-Commentry, de Bochum en Prusse, et de plusieurs établissements anglais, les tôles de Neuberg, les tôles fines de Turrach remarquables par leur brillant et leur extrême ductilité, les ustensiles de ménage exposés par l'usine dite Johann-Adolfshütte, les canons de fusil suédois, les limes, les armes blanches, la coutellerie de Neuberg et de Fagersta, formaient un ensemble des usages variés de ce métal. Après avoir exposé les circonstances de cette grande invention, je ne saurais passer sous silence une déclaration

de M. Bessemer, constatant un fait digne d'intérêt dans l'histoire de la métallurgie, et je transcris ici, dans ce but, le passage d'une lettre qu'il m'écrivait il y a peu de mois. Rappelant l'origine de ses essais, quand il cherchait le perfectionnement du métal propre à la fabrication des canons pour le gouvernement franç,ais, M. Bessemer ajoutait : Si chez Sa Majesté l'Empereur, j'avais rencontré la même absence d'encouragements que de lapait de mon propre gouvernement, très-certainement mon invention de pro-

duire l'acier d'une manière économique et rapide n'au« rait jamais été faite; quelque bénéfice (et j'ose dire que ce bénéfice n'est pas de faible importance) que le monde « puisse tirer à l'avenir de ces inventions, elles n'auraient jamais été réalisées sans la politique éclairée, sans la libéralité habituelle de l'Empereur. Suivant toute pro« habilité, Sa Majesté ignorera toujours cette circonstance, « ce néanniGins, je sens que mon sincère aveu du fait, m'est tout à la fois un plaisir et un devoir (*). Ce serait ici le lieu de nous étendre sur le mode d'opérer sur les perfectionnements introduits successivement dans (C

(*) And

'Ilion(' le Bis Majesty n'Ut probably never know titis Tact,

I nevertheless feel ils Inere acknowledgment is for me boili a daty and a pleasure. (Lettre du ul janvier '868.)

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FABRICATION DE L'ACIER.

les appareils, sur les propriétés des diverses nuances du métal Bessemer, si nous n'avions pas été précédé par les publications techniques déjà mentionnées plusieurs fois dans ce travail. Nous nous bornerons à peu d'observations. A raison de sa plus forte proportion, le carbone est l'agent calorifique le plus puissant de l'opération, niais le silicium en est cettainement le plus actif et le plus favorable, et les fontes privées de ce métalloïde sont jusqu'à présent jugées impropres au bessemérage. Le convertisseur fixe ayant les tuyères sur son pourtour

n'est plus guère employé qu'en Suède, où déjà l'une des usines a établi la cornue mobile autour d'un axe horizontal et recevant le vent par le fond. (Voir Pl. I, fig. 4.) Un perfectionnement notable, donnant lieu à une sensible économie de combustible, consiste à prendre la fonte guide dans le haut fourneau, au lieu de la refondre dans un four spécial. C'est l'usine de Terre-Noire qui, la première en France, a tenté et réussi dans cet heureux changement, et si je suis bien informé, on va l'essayer à ImphySaint-Seurin. En Suède et en Autriche, où l'on dispose de minerais d'une pureté exceptionnelle, ce procédé est plus généralement appliqué sans aucun inconvénient pour la pureté des produits Nous insisterons encore sur la ténacité du métal, parce qu'elle avait été fort contestée dans l'origine. Des tableaux figurant à l'exposition suédoise contenaient à ce sujet des renseignements précieux ; nous nous bornerons à rappeler des moyennes d'expériences nombreuses faites en Angleterre, princrpalement à Woolwich, sur le métal Bessemer préalablement soumis au travail du marteau

ou de la presse hydraulique. La résistance du métal par millimètre quarré y ressort, en moyenne kil. Pour le fer Bessemer à Pour la tôle Bessemer à Pour l'acier Bessemer à.

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