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Annales des Mines (1868, série 6, volume 14)

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RESSOURCES MINÉRALES DE VICDESSOS.

GONSTITUTIOi GÉOLOGIQUE,

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tagne, ellest de 8 à to mètres ; la hauteur totale des exca-

dernier, on y voit des traces de pyrite disséminée en grains.

vations atteint 20 mètres. Pour parvenir au fond de ce travail, on parcourt d'abord sur une longueur de io mètres, un passage large de 4 à 6 mètres, dont le sol fortement en pente est formé par des éboulis et dont,le faîte est très-élevé. A droite et à gauche, on remarque un calcaire gris indistinctement stratifié et à surface inégale, qui forme. les parois du gîte. On marche ensuite sur un plancher incliné, suspendu au-dessus d'un vide profond de 5 à 6 mètres dont le sol est couvert d'éboulis ; ici on peut examiner la voûte qui est

Au fond des travaux, vers 1840 , a été pratiquée .à. l'avancée du gîte, une galerie de 14 mètres; elle a mis à nu un renflement de 5 à 4 mètres de puissance sur une longueur de 6 mètres, dirigé S. 46° E. avec plongement

formée par un minerai médiocre, la puissance du gîte

cherches infructueuses sur des pyrites de fer. Pour recouper la partie inférieure du gisement du Bonis-

augmente graduellement et on arrive à une grande chambre haute de 7 mètres dont la largeur est de io mètres et dont la longueur égale la hauteur. Les roches du toit et du mur

y sont à découvert, le sol de cette chambre est presque partout recouvert d'éboulis. La voûte est constituée par du. minerai et à la surface antérieure sur toute la hauteur et sur une largeur de 6 mètres environ, on voit une belle masse de minerai, qui partant de la paroi gauche du toit se continue jusqu'à la rencontre d'une veine calcaire, elle cesse.

Cette veine large de "',5o commence à 2 mètres en arrière du front et prend naissance un peu au-dessus du

sol de la chambre, elle règne sur toute la hauteur et rompt la continuité entre les deux massifs de minerai dont l'un touche au toit et l'autre au mur. Du côté du mur et en longeant ce dernier, le minerai a été enlevé sur une longueur qui dépasse de 8 mètres le front ; cet enlèvement a

de 75° au sud-ouest.

Le gisement du Bouischet est annoncé à la surface par dés affaissements du Sol qu'on peut suivre sur une cinquan, table de mètres.

Dans les schistes qui enclavent du côté du sud le calcaire

du Bouischet, ont été essayées en 1855 et 1834 des rechet dont le front des travaux n'a pas tardé à être complètement inondé, une galerie d'écoulement a été commencée en 1838 à 8o mètres environ au-dessous de l'entrée des anciens travaux ; celte galerie a été poursuivie jusqu'en 1848, époque à laquelle elle atteignait 135 à i4o mètres.

Elle a été commencée dans les schistes du mur avec la direction N. 8o° O., elle a rencontré une bande de calcaire qu'elle a trouvé obliquement sur une longueur de 8 mètres, au bout desquels elle a retrouvé les schistes; plus loin, elle

a suivi pendant 5 mètres la ligne de séparation des calcaires et des schistes. 3. 'Vinerai de fer du Pinet (Rancié).

Fer du Pinet. - La mine de fer du Pinet est ouverte sur un gîte de minerai de fer hydroxyde mélangé de quartz enclavé dans les calcaires schisteux qui se trouvent au sud

donné lieu à une galerie large de 5 mètres dont la paroi gauche est formée par la veine de calcaire interposé dans le gîte ; 'ce calcaire en quelques endroits passe à l'état de

de Rancie.

minerai. Le minerai est formé de fer carbonaté spathique et de fer hydrOxydé compacte provenant de la décomposition de ce

en forme de galerie où le minerai a été enlevé complètement par les anciens sur une longueur totale de 3o mètres, une hauteur de 5 mètres ; l'épaisseur totale du gîte était

Les travaux de cette mine se composent d'une excavation