Annales des Mines (1868, série 6, volume 14)
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CONDENSATION DANS LES MACHINES A VAPEUR.
CONDENSATION DANS LES MACHINES A VAPEUR.
travail due au retard de la condensation diminue proportionnellement au quarré de cette durée.
5' Qu'il s'agisse de régler la marche d'une machine établie, ou de faire le projet d'une machine à construire, il y a un grand avantage à donner à la course du piston le
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Résumé de la )." partie.
18. Résumant les principaux résultats fournis par la discussion des formules relatives au travail du condenseur à injection, nous constatons ce qui suit 1° Il n'existe pas de taux d'injection maximum. Le vide du condenseur n'a d'autre limite, si l'eau ne fait pas défaut, que le poids des soupapes de la pompe à air ; et la partie du travail due à la contre-pression normale peut être réduite dans le rapport d'environ 71 p. 100. 20 Il y a avantage à augmenter la capacité qu'on donne actuellement à la partie vide du condenseur à injection. En quintuplant cette capacité (y = i au lieu de on diminuera, dans le rapport de 28 p. 100 environ, la partie du travail due au retard de la condensation ; en la décuplant (V=2 au lieu de 1), la réduction sera dans le rapport de 42 p. 100. 5. En injectant de l'eau pulvérisée, la partie du travail due au retard de la condensation pourra être réduite dans
le rapport de 71 p. ioo, comme on vient de le dire. Si l'on réalise simultanément les réductions 2° et 50, leur effet combiné sera, en appelant T., le travail dû au retard: Tr(f 0,42) (1 0,71) 0,17 Tr. La réduction totale est donc
Tr(1-0,17)
=0,83 ou 85 p. 100.
4. Le taux d'injection actuel peut être réduit dans le rapport d'environ 57 p. 100. Dans certains cas où soit la rareté, soit la cherté de l'eau empêche actuellement de condenser, cette économie pourra permettre d'employer un moteur à condensation ; et alors
on pourra réaliser, dans le travail de la pompe à air (déduction faite des frottements et de l'extraction de l'eau et de l'air) une réduction d'environ 37 p. 100.
plus de durée possible. Rapport entre le travail résistant du condenseur it injection et le travail moteur.
19. 'Pour préciser l'importance des améliorations résultant des réductions de travail que je viens d'énoncer, il ne reste plus qu'à déterminer par quelques exemples particuliers le rapport qui existe entre le travail résistant du condenseur T0., et le travail moteur développé T..
Je le ferai théoriquement, au moyen des formules que j'ai établies, et pratiquement, en me servant de diagrammes relevés avec le plus grand soin sur une machine bien construite de M. Farcot. Ces diagrammes ont été pris par M. Demondésir, ingénieur en chef des manufactures de l'État, et sont citées dans le cours de machines professé à l'école d'application de cette administration (Voir Pl. II).
Remarquons que, dans chaque diagramme, la courbe détermine trois aires ; savoir l'aire abcdhi (fig. 5) qui
représente le travail moteur développé par centimètre carré de surface du piston, c'est la quantité --t!'
RE (1
1-E
fghi.représentant la partie du travail résistant du condenseur due à la contre-pression normale p, que je désignerai par Tp, c'est la quantité --!=
p . L; et l'aire defg
représentant l'autre partie du travail du condenseur due au retard de la condensation, que je désignerai par T c'est la quantité
L
P
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