Annales des Mines (1868, série 6, volume 14)
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CONDENSATION DANS LES MACHINES A VAPEUR.
CONDENSATION DANS LES MACHINES A VAPEUR.
vail du condenseur serait, au moins, T,, 52 p. ioo du travail moteur.
1,o3 . SE, ou
Nécessité d'une superficie beaucoup plus grande que celle Ce résultat prouve la voulue pour le condenseur décapé. nécessité de donner au condenseur une superficie condensante beaucoup plus grande que celle qui suffirait pour le condenseur décapé ; et les constructeurs anglais en auront sans doute été avertis par leurs premiers essais de construction de condenseur à surface; car ils adoptent généralement le taux de i mètre quarré de superficie par force de cheval; 100 ,5
ce qui revient, dans l'hypothèse du n° Io, à -- 7 ou 66 fois la surface minima. 13. Remarquons en outre que la surface minima est en raison inverse de a b. D'un autre côté, dans les cas par-
ticuliers du n° bo, j'ai supposé b
15 +
21, condition fa-
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sulter des pertes de force notables surtout si l'on n'apportait pas une attention extrême à faire des nettoyages en temps opportun, afin d'éviter que la superficie devînt inférieure au minimum.
14. Il me paraît utile d'insister sur ce point, et de comparer directement entre elles deux machines identiques, sauf en ce qui concerne le condenseur, qui serait à injection clans la première et à surface dans la seconde, et marchant
dans les mêmes conditions, sauf aussi la pression n qui serait, à l'introduction, deux atmosphères dans la première, et cinq dans ta seconde. Soit d'ailleurs, de part et d'autre,
=1
7.= 1 ;
Évaluons les avantages que procurera la pression élevée. Je laisserai ici de côté les considérations qui sont trop en dehors de ma compétence, et qui se rapportent aux avantages consistant à pouvoir étendre les limites de la vitesse du navire, de diminuer le poids et l'encombrement de l'ap-
pareil moteur. Je ne m'attacherai qu'à l'utilisation de la
vorable qui ne se réalisera pas dans tous les parages maritimes; car l'eau, à la surface de la mer est quelquefois à 20, 25, 3o degrés et plus. Si, par exemple, on avait de l'eau froide à 20 au lieu de 20 + 26 23°, 15 degrés, et que par suite on dût faire b
force motrice, c'est-à-dire à la considération de la dépense en combustible, qui implique d'ailleurs la question de poids et d'encombrement.
par ce seul fait d'élévation de la température moyenne b, et à part toute influence de l'accroissement des croûtes, la température 8 augmenterait jusqu'à 116°,81; c'est-à-dire qu'il n'y aurait plus de condensation, tout autant que la surface serait réduite au minimum eu égard à l'état d'incrustation; et pour la rétablir, il faudrait ou décaper la sur. face ou augmenter la circulation d'eau froide de manière à
T=IISE [1+ 23026 logÉ]=
2
f
Supposons que le premier moteur détende au "Ï. et le deuxième au +, afin d'arriver à la même pression après détente P
2,o6
=- 5.163
la'. On a 0,5 [1 ± 2,3026.1og21 SL = o,714..SL 0,2 El
2,3o26.1og5] SL = 2,696.SL.
diminuer b.
Il est clair que les dépenses respectives de combustible seront directement proportionnelles aux quantités de va-
Par ce 'qui vient d'être dit dans ce numéro et les deux précédents, on voit à quelles perturbations est soumis le condenseur à surface; et l'on comprend qu'il doive en ré-
peur F consommées par chaque coup de piston, et en raison inverse des quantités de travail moteur utilisé T. Ainsi çes dépenses sont respectivement proportionnelles, savoir :