Annales des Mines (1868, série 6, volume 14)
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CONDENSATION DANS LES MACHINES A VAPEUR.
CONDENSATION DANS LES MACHINES A VAPEUR.
denseur à surface absolument étanche; les surfaces énormes
rait en introduisant à l'extérieur des tubes, une dissolution faible d'acide chlorhydrique pour dissoudre la croûte de
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qu'exige cet appareil obligent à le former au moyen de tuyaux de petit diamètre et très-multipliés (4 à 5 000 tuyaux pour un moteur de 35o chevaux). Dans le nombre considérable de joints de ces tuyaux sans cesse distendus et contractés par les changements de température, il se produira toujours quelques fuites par lesquelles l'eau réfrigérante s'introduira en vertu de la pression de l'eau même, et de l'excès considérable de la pression atmosphérique sur celle du condenseur. Infiltrations d'eau incrustante.- L'eau des générateurs ne tardera donc pas à devenir incrustante, et déposera des
cristaux de carbonate et de sulfate de chaux précipités par la chaleur, et de la magnésie libre (s'il s'agit d'eau de mer) ; ce seront là de nouveaux matériaux pour le développement de la croûte intérieure du condenseur. Infiltrations de gaz.- Remarquons ici, en passant, et à l'appui de ce qui a été dit au n° 14, qu'avec l'eau froide s'infiltrant par les fuites, s'introduisent les gaz qu'elle tient en dissolution, et dont la présence dans les tuyaux tend à paralyser l'action refroidissante. 4" Nettoyage du condenseur. - On peut atténuer l'effet des incrustations. - Ainsi donc l'incrustation du condenseur à surface est inévitable. Mais serait-il possible pratiquement, de l'atténuer assez par des nettoyages méthodiquement organisés? Dans un mémoire sur l'incrustation des chaudières (*), j'ai indiqué, à propos d'un appareil ayant quelque analogie de disposition avec le condenseur à surface, un moyen de nettoyage qu'on pourrait appliquer ici : il consiste à se munir d'un appareil de rechange qui permît de mettre périodiquement au repos l'un des condenseurs qu'on nettoie(*) Recherches sur l'inscrustation des chaudières à vapeur. (Annales des Ponts et chaussées, livraison de septembre et octobre 1854.)
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carbonate, et à l'intérieur une dissolution concentrée et bouillante de carbonate de potasse pour désagréger la croûte grasse et pouvoir ensuite l'enlever au moyen d'un écouvillon qu'on passerait dans chaque tube.
Mais cette manipulation, assez pénible pour le cas du condenseur, auquel ne s'appliqueraient pas les dispositions
énoncées dans mon mémoire, et que je rappellerai plus loin, devrait être répétée assez souvent pour que les croûtes n'atteignissent pas l'épaisseur qui ferait tomber la superficie au-dessous de sa valeur minima. Vitesse de formation de la croûte externe. -Or, pour ne
considérer d'abord que la croûte extérieure, remarquons que chaque mètre cube d'eau froide. (s'il s'agit d'eau de mer, qui contient généralement 0,0 002 de carbonate) , apporte dans la capacité à l'extérieur des tubes 01,2 de ce
Cette eau passant, je suppose, de 15 à 21 degrés, devra affluer, par chaque coup de piston, à raison de sel.
Q=0,17 650-4o = 17 kilogrammes par 1 seconde (pour 21
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une machine de 1 oo chevaux faisant trente tours ou donnant soixante coups de piston par 1 minute); soit 01 200 2 = 12124 de kilogrammes d'eau par heure, soit a carbonates. Prenant 1,2 pour densité de la croûte, on 24.
trouve un volume de 12,= 10d'e2; lesquels, répartis 1,2
sur une superficie de 100 mètres ("narrés, formeraient, s'ils s'y déposaient en totalité, une croûte d'environ o", soit 2",4 dans les vingt-quatre heures. Assurément tout le carbonate ne se déposera pas : une partie restera dissoute ; une autre sera entraînée par le courant sans adhérer à la paroi du condenseur. Et il serait difficile de préciser la troisième part, celle qui se concré. tionnera sur la paroi.