Annales des Mines (1868, série 6, volume 14)
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CONSTITUTION GÉOLOGIQUE.
La montée des Rampes du côté de la Craugne, en roche, fut faite à la. même époque de 1857 à 184o et pendant longtemps cette galerie servit à explorer les éboulis du fond de Chassepot. On pénétra dans l'Église en 1848, et le dépilage de cette masse prit fin en i858; la mise en roche de l'avancée du Poutz à la galerie des Grottes et du Gros bloc fut faite de 1849 à t851 ; l'exploitation du Gros bloc et de la Cuvette commencée en 1851 prit fin en 186o. Les travaux des vides du Poutz, au massif, commencés
en 1841 après la mise en roche ,du Poutz, prirent fin en 1845 après dépilage complet; la galerie au rocher qui va des vides du Poutz au fond de la Cuvette fut faite de 185o à 1855.
La veine secondaire au mur du Poutz trouvée dans la mise en roche fut exploitée de 1845 à 1847.
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RESSOURCES MINÉRALES DE VICDESSOS.
libre sur leur tête, et qu'un rien peut rompre cet équilibre et les anéantir sous des milliers de quintaux de pierres. Ici tous les secours de l'art ne peuvent rien. En bonne police, de tels chantiers devraient être fermés. Mais comment nourrir les mineurs qui y gagnent leur pain ? Comment pourvoir de minerai les cinquante forges qui se pourvoient à Rancie? »
La mine de l'Auriette s'étendait alors jusqu'à 45o et 5oo mètres de profondeur, elle se dirigeait en montant du côté du Poutz et probablement devait rejoindre par des ramifications souterraines les grandes mines de la Craugne, qui à la même époque descendaient du même côté ; le niveau du Poutz n'était pas encore ouvert et l'extraction se faisait par la Craugne et le Taoudis. Le niveau de l'Auriette comprend deux amas ou renflements successifs.
Cinquième.
Groupe do l'Auriette.
La mine de l'Auriette intermédiaire entre le Poutz et Sainte-Barbe, est située à ion mètres an-dessus de cette
dernière et à 250 mètres an-dessus de Becquey. Elle est une des plus anciennes de Rancie; au commencement de ce siècle elle était déjà à l'état d'éboulis et sous le nom de Taoudis, concurremment avec la Craugne, elle suffisait aux besoins de l'industrie. D'après M. François, M. d'Aubuisson écrivait de l'Au!lette en 1812 « Elle ne présente qu'une immense masse d'éboulis au milieu desquels la nécessité de vivre porte 400 mineurs à s'ouvrir de petits chantiers, où ils recherchent, brisent et extraient les blocs de minerai qui y sont enfouis. Ils travaillent sous des voûtes formées de quartiers de roches et de fragments de la couche métallifère, sans liaison, s'appuyant simplement les uns contre les autres ; sans hyperbole, on peut dire que ces ouvriers ont sans cesse la mort en équi-
Le premier, voisin de la surface, est comme tous ceux compris dans la même situation, des plus irréguliers; il est formé lui-même d'une série assez nombreuse de renflements et étranglements ; le mur et le toit depuis la surface jusqu'au tiers de son parcours, sont des roches rouges et spathiques ; ils sont fortement bosselés, creusés par les eaux, et présentent des poches irrégulières de minerai. Le front se termine en calcaire gris. Les divers éléments de ce premier amas sont les suivants Direction Pendage au sud. . . Longueur moyenne.
Hauteur moyenne
.
E. 15 à 16° S. 49 à 50. 200 à 220 mètres. 30 à Lto --
Puissance moyenne. .....6 à
8
Le gros amas de l'entrée de l'Auriette ne Travaux. présente plus qu'une série de grands vides avec éboulis au sol et au front; du côté du Poutz, en montant, ces cavités communiquent avec les éboulis d'en haut par de vastes