Annales des Mines (1868, série 6, volume 14)
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RESSOURCES 1111NÉ,IIALES DE TICDESSOS.
CONSTITUTION GÉOLOGIQUE. Septième.
Groupe de Sainte-Barbe.
Le niveau de Sainte-Barbe est situé à peu près au tiers inférieur de la montagne ; le gîte métallifère comprend deux amas, séparés par 15o mètres de roches stériles.
Le premier, voisin de la surface, affleure en un énorme empâtement de roches rouges et spathiques ; ses éléments
sont
Direction Pendage au sud. Longueur moyenne.
E.
Hauteur moyenne Puissance moyenne
9 à 100 S. 55 à 56° 150 à L80 mètres 6o à 70 -15 à 18
Le toit et le mur sont de calcaire gris, excepté au jour et à l'avancée où la masse minérale se perd dans des roches spathiques imprégnées de veines irrégulières de minerai pauvre.
L'exploitation de ce grand vide remonte à une époque ancienne et a dû être très-active dans le courant du xvine siècle ; d'après M. François de 1760 à 1769, eurent lieu les grands éboulements qui engloutirent la place de ce minier et donnèrent naissance aux vides actuels en y suspendant toute exploitation. Le second renflement, à l'avancée, fait suite à celui d'Orleans en continuant à s'amincir et s'appauvrir, aussi bien en quantité qu'en qualité ; l'amas principal se trouve dans les conditions suivantes Direction
E
Pendage au sud
69 à 710
Longueur mlenne Hauteur moyenne Puissance moyenne..
1 à 2° S.
.150 à 2.. mètres 100 à 120 .
.
.
.
Li à
5
Ce minerai présente une veine secondaire au toit, qui se détache du principal amas, vers son centre et à 4o mètres
.253
en dessus de Sainte-Barbe ; en descendant, elle se dirige vers le jour et s'éloigne pour se perdre à 20 mètres en dessous de Sainte-Barbe, et à près de 25 mètres dans son toit ; les diverses conditions de cet amas sont les suivantes . . Direction. Pendage au stid Longuetir moyenne. Hauteur moyenne Puissance moyenne.
.
. .
E. 10 à 11° S. 57 à 58° 8o à 100 mètres Ito à
50
eà
5
Au niveau de Sainte-Barbe, le mur de l'amas principal et le toit de la veine secondaire sont généralement de calcaire gris ; du côté du jour, où les deux gîtes sont assez éloignés. et minces, les roches intercalées sont également grises ; vers l'avancée les deux amas se rapprochent, s'épaississent et ne sont plus séparés que par des calcaires rouges, très-cristallins, des argiles ocreuses, manganésifères avec veines
irrégulières de minerai passant de l'un à l'autre. Toute la masse des doubles avancées, va se perdre dans un énorme empâtement de roches rouges, argiles et minerais pauvres, terminé par des grottes, où des recherches irrégulières très-
nombreuses ont été inutilement tentées, soit en hauteur, soit en profondeur ; la masse minérale se dissémine en une foule de petits rameaux qui passent insensiblement du mi-. nerai à des argiles ocreuses et sableuses et plus loin à des grottes stériles ; ces divers rameaux divergent en tous sens
et disparaissent toujours, à de courtes distances dans la masse du calcaire rouge et spathique qui les enclave. On désigne sous le nom de Sainte-Barbe toute la masse minérale comprise à 5o mètres en dessus. et 4o à 5o mètres en dessous de la galerie principale d'extraction. Toute cette région en massif a été recoupée par de nom'm'eux niveaux horizontaux, avec galeries au mur, galeries
au toit; au-dessus de Sainte-Barbe sur 5o mètres, on en compte quatre et au-dessous sur 4o mètres, cinq ont déjà