Annales des Mines (1868, série 6, volume 14)
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CONSTITUTION GÉOLOGIQUE.
RESSOURCES MINÉRALES DE VICDESSOS.
été exécutés depuis plus de dix ans. Tous ces niveaux sont mis en communication par un grand nombre de descenderies et cheminées dont trois principales, régulières, rectilignes,
l'Annette jusqu'à 6o mètres en dessous de Sainte-Barbe, représente bien cette progression décroissante.
parfois en roche qui servent de grands passages pour NIEEAU.
l'exploitation ; l'une est placée au centre et les autres aux deux extrémités de l'amas, vers l'avancée et vers le joui; le traçage de cette masse peut être considéré comme ter-. miné. Des dépilages locaux ne tarderont pas à être commencés et pendant encore de longues années, ces dépilages
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joints aux recherches aux éboulis faites à Orléans, au-
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Id.
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Id.
dessus du massif, pourront donner d'excellentes ressources, L'inspection de la topographie souterraine permet de bien constater comment la grosse masse du Taoudis de l'Auriette
se rétrécit et s'appauvrit par Orléans et Sainte-Barbe ;
le
niveau supérieur de 20 mètres à Sainte-Barbe, encore assez large vers l'avancée, est formé dans sa plus grande moitié
de minerai sableux, mélangé de roches rouges, d'argiles ocreuses et est à peu près inexploitable. A Sainte-Barbe le minerai est mauvais, un peu vers le jour et surtout aux avancées des deux gîtes ; en dessous de Sainte-Barbe, la masse se réduit encore, diminue rapidement en toutes dimensions. A 4o mètres en dessous de la galerie principale, elle se réduit aux dimensions suivantes 'Longueur. ... Co à 6. mètres.
Épaisseur.
.
.
2 à A mètres.
De plus, le minerai n'y est exploitable qu'au mur en bande mince, la partie du toit est quartzeuse et sans valeur; plus bas encore, à 7o mètres en dessous de Sainte-Barbe et à moitié chemin de Becquey, le minerai, suivi par l'ancienne descenderie de Sainte-Barbe à Becquey, assez large était très-quartzeux et un étage très-court commencé abri, s'est bientôt perdu dans les sables. Le tableau suivant indiquant les sections moyennes de cet amas et du minerai exploitable à chaque étage, depuis
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Auriette.. . Id. .. Orleans. . . Id.
.
SECTION TOTALE.
.
100
. . . .
00
60 40
Sainte-Barbe. + 20 03
20 40 60
255
SECTION
dumlneralexplottable.
mètres quarrés.
mètres quartés.
3.723 2.010 1.450 1.060
3.728
2.2/0 2.250 660
990 1.300 960
315 40
180
2.010 1.450 670
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- Il y a cependant lieu d'espérer que ce grand étranglement entre Sainte-Barbe et Becquey ne persistera pas toujours en direction et que, quelques veines pauvres suivies
en recherches permettront dans le grand espace inconnu de trouver d'autres amas au jour:à l'avancée ou même dans le
mur du gîte connu; quelques travaux récents venant de Becquey, donnent à cet égard des espérances. Historique. L'exploitation du niveau inférieur de SainteBarbe date de 1848, époque à laquelle a été exécutée toute la première partie de la grande galerie d'extraction dans le premier amas superficiel ; ce travail fut fait de 1848 à 1849, partie en roche, partie au mur des anciens éboulis. La seconde mise en roche entre les grands vides et le massif des avancées a été entreprise de 1845 à 1848 par les deux extrémités; c'est alors que cette région de SainteBarbe où on pénétrait déjà par le niveau supérieur de l'Annette et les grands vides, fut ouverte à une exploitation régulière ; le traçage du massif commencé peu de temps après fut mené surtout très-activement à partir de 1854, il dure encore ; le dédoublement du toit de Sainte-Barbe
trouvé à peu près à la même époque, commença à être exploité en 1855 ; ce travail continue encore maintenant et les dépilages avancent. TOME xry, 1868.