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Annales des Mines (1868, série 6, volume 14)

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C0NSTTUT1ON GÉOLOGIQUE.

RESSOURCES MINÉRALES DE V1CDESS0S.

poursuite de la veine secondaire de Bellagre , dont l'entrée par la surface avait été réouverte en 1812; l'ensemble de ces travaux, après avoir reconnu un massif de minerai long de 120 mètres, sur une hauteur de 3o à Si mètres et une puissance moyenne de 7 à 9 mètres, tomba dans les éboulis des anciens travaux et fut abandonné jusque vers 1863. date de la réouverture des chantiers de l'Escudelle ; l'exploitation continue encore et paraît devoir être poursuivie pendant de longues années. A la même époque de 183o à 1834, deux recherches furent essayées aux extrêmes

avancées du massif à Becquey et l'Escudelle à 5o mètres l'une au-dessus de l'autre ; ces galeries dirigées E. 38 à 39°S.

dans le calcaire gris ne tardèrent pas à être abandonnées, elles s'égaraient évidemment dans le toit. Un peu plus tard, l'avancée de l'Escudelle fut mise en communication avec les grands vides de ,Sainte-Barbe par . une galerie sinueuse montante de 1 2 0 mètres, partie en

minerai, partie en roche, partie dans les éboulis des anciens travaux compris au pied des vides de Sainte-Barbe, Le massif de l'Escudelle se compose lui-même de quatre renflements successivement étagés les uns au-dessus des autres de 2 0 à 40 mètres, en marchant du jour vers l'avancée.

Le premier situé à droite de la galerie rectiligne, dit de l'Espérance, est dans les conditions suivantes Direction. Pendage au sud Longueur moyenne Hauteur moyenne Puissance moyenne

75 à 78°

59 à 69 mètres à 5o li

-

Le toit est en calcaire rouge, le mur est schisteux, le minerai est lui-même un peu schisteux et a été à peu près completement enlevé par le puits de Bellagre de 1828 à 185o.

Le front de cet amas forme l'extrême avancée de Rancie du côté de l'ouest, il est en roche rouge et spathique avec petite salbande terreuse au centre; une recherche à l'ouest dirigée de ce côté irait par-dessous le ruisseau de Sem recouper après un parcours de 5eo mètres la base des affleurements de la Piquette situés de l'autre côté du vallon. Le second renflement de l'Escudelle forme un énorme amas ramassé sur lui-même dont les conditions sont les suivantes Direction. Pendage au sud Longueur moyenne. Hauteur moyenne Puissance moyenne.

E.

ii à le S. 65 à 66' 59 à 69 mètres 59 à 56 Io à 2 0

Toute la partie supérieure de la masse jusque vers 25 mè-

tres au-dessus de Becquey est en éboulis ; par le haut et vers le jour, elle communique avec les anciens travaux de Bellagre, toute la région inférieure constatée par quelques recherches de 1825 à 183o et abandonnée à cette époque est en massif ; elle fut reprise en 1865 ; après quelques travaux préparatoires qui détachèrent de l'ancien passage une lisière mince de roches rouges, de belles niasses de minerai furent mises à nu au-dessous des anciens éboulis ; ces travaux continuent encore et donnent des espérances, surtout dans la région du mur où des veines secondaires apparaissent.

E. 8à 9° S. s

,)9

Le toit de ce second amas est en calcaire gris, séparé du minerai par une forte salbande argileuse, le mur est partie rouge, partie gris et présente à son extrémité de l'avancée du mauvais minerai pauvre perdu insensiblement dans une roche

assez rouge, plus ou moins pénétrée de veinules ramifiées de fer hydroxyde; 15 à 20 mètres de calcaire rouge et spa-

thique traversés par la galerie Becquey et parsemés de traces minérales, séparent ce second amas de celui de l'Espérance.