Annales des Mines (1868, série 6, volume 14)
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REVUE DE GÉOLOGIE.
TERRAINS.
ches fossilifères qu'on observe dans le pays de Galles méridional, Sutton, Southerndown, Brocastle et Ewenny, comme des mern bres importants de la série qui sépare le trias des couches à Ammonites Bucklandi , série à laquelle l'auteur applique le nom d'infra-lias. Les mollusques et les madrépores de Brocastle sont analogues à ceux du calcaire de Valognes, de la zone à Ammonites Moreanus de la Côte-d'Or et du grès de Luxembourg. Enfin l'horizon de polypiers défini par ces couches dans le pays de Galles, correspond à la partie supérieure de l'infra-lias de la France et du
muriensis, A. Scipionianus, Belemnites acutus, Cardinia gigantea, Spiriferina Walcotii, etc. Ce calcaire supporte om,5o de schistes oléifères et de marnes
avec Ammonites planicosta, Monotis olifex, Grypha obliqua, Terebratula vicinalis, passant à des marnes pauvres en fossiles, puissantes de 5 mètres, où l'on trouve de rares exemplaires des Ammonites planicosta et A. Valdani.
A Kadelburg, sur le Rhin et à Lauchringen, ces marnes servent de base à om,fio de calcaire à Rhynchonella ranina, avec Ammonites
Luxembourg.
oxynotus, A. raricostatus, A. ziphus , Spirifer tumidus , Lima
Pour M. B ris to w (,), la série de Sutton et de Southerndown doit être classée dans le lias et non dans l'étage rhétien, comme l'avait fait M. Ta wn ey (u). Les roches de cette série deviennent généralement conglomérées là où elles reposent sur le calcaire
pectinoïdes.
carbonifère ou sur les conglomérats magnésiens ; le remplacement, dans ces districts, de la matière calcaire ou argileuse, dont les sé-
vertes par h mètres de calcaires et de marnes avec Ammonites
diments rhétiens et Basiques sont ordinairement formés, par des grès ou des conglomérats, assigne à ces couches le caractère de dépôts de rivage ou d'eau peu profonde. En concluant, M. Br ist o w déclare qu'il préfère le terme de
conglomérat liasique, employé dans l'origine par sir H. de la Bèche, à celui d'infra-lias, qui peut occasionner des malentendus. M. Br 1 s to w signale en outre, dans ce conglomérat, la présence
de la galène : ce fait nous paraît remarquable, surtout si l'on se rappelle que cette même galène caractérise le lias inférieur des environs d'Avallon. L'apparition de ce minerai pourrait donc être considérée comme un fait normal pendant cette période. DUCHÉ DE BADE.
capricornus, A. Davoei, Rhynchonella rimosa. Puis viennent o"',60 de marnes à Ammonites margaritatus, Be-
lemnites paxillosus, Plicatula spinosa, recouvertes par da,75 de marnes à Amm. spinatus, Pecten tumidus, etc. Enfin le lias supérieur est constitué par 5 mètres de schistes à possidonies, avec Posidonia Bronni, Inoceramus dubius, Ammonites cornmunis, A. Lythensis, A. serpentinus, Belemnites acuarius, recouverts par 2 mètres de marnes à Amin. jurensis, A. radians et Belemnites brevirostris. Il est remarquable que le lias du Klettgau, dans son ensemble, n'ait pas plus de 50 mètres de puissance, tandis que celui de la Souabe en a 9i).
Étage oolithique inférieur.
D'après M. Léopold Württemberger (5),
le lias du Klettgau, région comprise entre le Rhin et la Wutach, près de Schaffouse, débute par des calcaires argileux oolithiques, épais de avec Ammonites angulatus, Lima punctata, Ostrea irregularis, etc. Au-dessus viennent h à 5 mètres de marnes schisteuses avec plaquettes de grès, correspondant aux marnes à pentacrinites an-
gulatus du Jura argovien, et recouvertes par
2
ou 3 mètres
de calcaire dur à grypha arcuata, Ammonites Bucklandi, A. sine(1) (21 (3)
Avec le calcaire à Rhynchonella ranina se termine le lias inférieur. Le lias moyen débute par om,50 de marnes à Pleurotomaria expansa, Lima acuticosta, Ithynchonella curviceps, etc., recou-
Geol. Society. XXIII, 199. Revue de géologie, VI, 173. Neues Jahrb., 1067, 39.
DUCHÉ DE BADE. M.
Léopold Württemberger(i) distingue,
dans le Jura brun du Klettgau, les zones fossilifères suivantes, du naut en bas: Zone des Ammonites curvicosta et Arnm. Baugieri, avec A. coronatus, A. an- ceps, A. Jason, A. cordatus, etc. (o.",25).
Zone de l'Ammonites macrocephalus, avec A. funatus, Rhynchonella varians, etc. (z à 3 mètres). Zone de l'Ammonites ferrugineus, avec ostrea Knorri et Terebratula coarctata (om,25).
(i) Neues Jahrb,
1861, 54.