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TERRAINS.

REVUE DE GÉOLOGIE.

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dien et portlandien. Le premier est caractérisé par les Cidaris florigemma, Hemicidaris crenularis, Millericrinus Munsterianus ; le second, par les Ostrea virgula, O. Bruntrutana, Cardium dissimile, Nerina mosensis. Quant au troisième, il est constitué par un calcaire lithographique ou bréchiforme sans fossiles, recouvert par les calcaires aptiens. ALLEMAGNE.

M. W a ag en (1) a publié, en y joignant ses pro-

pres observations, un travail étendu de feu Oppel sur la zone à Ammonites transversarius; cette zone, qui fait partie de l'OxfordClay, est facile à limiter vers le bas ; car elle repose sur l'horizon bien défini des marnes oxfordiennes avec Ammonites biarmatus et

cordatus. il n'en est pas de même vers le haut, où elle a été souvent confondue avec la zone à Terebratula impressa. M. Wa a gen insiste sur le caractère variable de la zone à Ammonites trans-

versarius, où l'on voit, suivant les régions, le facies spongiaire remplacer le facies à céphalopodes ou le facies à polypiers succéder à celui que caractérisent les acéphales. ALGÉRIE. M. Coq uand (2) a donné quelques détails sur le niveau de la Trebratula. diphya (3) dans l'Afrique française. Aux alentours de Batna, à Foum Islamen, les calcaires lithographiques qui la contiennent reposent sur des calcaires rouges oxfordiens Belemnites sauvanausus, Ammonites tortisulcatus, A. transversarius et sont séparés des marnes néocorniennes à Belemnites latus, dilatatus, B. bipartitus, etc. par quarante mètres de grès. Donc, sans vouloir préjuger en rien les questions relatives à la terebratula diphya des environs de Grenoble, M. Coq uand est disposé à ad-

mettre, avec MM. Op p el, Guembel et Zi ttel, que la Terebratula diphya de Batna appartient à la partie supérieure du terrain jurassique et que la base des calcaires qui la contiennent, caractérisée par l'ammonites planulatus siliceus, représente le commencement du terrain Kimrnéridien. M. de T c h ihat c h eff (4) a recueilli, dans les ASIE MINEURE. calcaires gris de la Galatie, quatre ammonites qui, d'après Al. d'A r-

chia c, semblent indiquer l'extension, dans ces parages, de l'horiGeognostiscle paltoontol. Peilrcege, Munich 1366. Bulletin de la Société géologique [2], XXIV, 380. Revue de géologie, IV, 231. Paléontologie de l'Asie mineure, Paris, 1866.

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zon oxfordien, l'un des plus constants dans la formation jurassique. Ces espèces sont les Ammonites tortisulcatus, A. arduennensis, A. plicatilis, A. tatricus. TERRAIN CRÉTACÉ INFÉRIEUR.

ANGLETERRE. Les sables ferrugineux ont été étudiés par M. J. Morris (1) ; comme ces sables ont des caractères assez variables, il est intéressant de les suivre de proche en proche. Aux environs d'Hartwell, dans le comté de Buckingham, ils recouvrent directement les couches de Portland, partiellement ravinées : ils sont grossiers, très-ferrugineux et contien-

nent des concrétions d'ocre, des cailloux quartzeux en grand

nombre, et des blocs plus ou moins roulés de quartzite et d'autres roches anciennes. A leur base on trouve, mais par places, des blocs d'un grès brun avec moules d'Unio, Cyrena, Paludina et traces de végétaux. Les sables eux-mêmes contiennent des empreintes de Lima undata, Pecten distriatus, Exogyra sinuata, Bhynchonella antidichotoma, Ostrea macroptera, Pholas cornueliana, avec des foraminifères, des polypiers et de grands morceaux de conifères.

Ces sables occupent une surface étendue sur le sommet de la colline qui avoisine Stone, et leur grande perméabilité en fait un précieux réservoir d'eau pour l'asile de Bucks. Aux environs de Stone, on a également trouvé dans des fouilles, un grès ferrugineux avec Unio et Paludines. Les sables ferrugineux passent au nord-ouest, par Aylesbury, dans les comtés de Bedford, de Cambridge et de Norfolk où, sous le nom de cornsione, ils supportent la craie rouge : on les retrouve dans le comté de Lincoln, puis à Speeton. Si, partant d'Aylesbury, on les suit à l'ouest et au sud-ouest, on les trouve, mais discontinus, à Brill, où ils renferment des coquilles d'eau douce ; à Shotovv-ilill, où l'on a trouvé des Unio et des Paludines dans les sables recouvrant le portlandien ; on les observe encore à Farringclon et à Leend, où ils reposent sur l'argile de Kiinmeridge, trouée par des pholades ; en cet endroit ils ont été exploités pour minerai de fer. Dans l'île de Wight, les sables sont tantôt fins, tantôt grossiers, (C) Geol. Mag., IV, 456.