Annales des Mines (1868, série 6, volume 14)
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ROCHES.
REVUE DE GÉOLOGIE.
Indiquant les principaux minéraux contenus dans ces trois classes de roches, M. S. llaughton observe qu'il n'y eh a que très-peu dans lé grès; soit parce qu'il' s'est déposé dans des eaux agitées; soit parce qu'il est siinplement formé de silice. Les trois minéraux lès plus remarquables du grès sont le grenat, qui s'observe dans des
roches très-variées, la topaze qui se montre aussi dans le granite,
et, dans quelques cas très-rares, le diamant. qu'on ne connaît; jusqu'à présent, que dans du grès ou, du moins, dans des roches siliceuses.
ItOell ES.
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fois au soufre, sans que cette association implique dépendance ou dérivation. Dans la Valachie, le pétrole et le sel gemme sont contemporains
des couches dans lesquelles ils se trouvent et, suivant M. Ca pelli ni , n'ont pas été introduits postérieurement comme bien des personnes l'ont prétendu. CARPATHES. L'étude des gisements pétrolifères du tert am tertiaire des Carpathes a fait reconnaître de même à M. Coq u and (1) que le pétrole de cette contrée est contemporain des couches qui
le contiennent et que son arrivée date du moment même où ces argiles et ces grès se déposaient au fond des eaux éocènes et miocènes.
Pétrole.
Il paraît probable que des sources souterraines, éclatant de distance en distance au moment du travail de la sédimentation, ont apporté un produit liquide que les roches qui se déposaient dans leur voisinage auront emprisonné dans leur masse, pour le restituer plus tard à l'état de naphte, de pétrole ou d'asphalte : emmagasiné dans des argiles sans cominunication avec l'air extérieur, ce produit se sera conservé à l'état de naphte ou de pétrole. Quand il a rencontré des grès et des calcaires poreux, il a vrai-
Dans son rapport sur l'Exposition universelle de 1E367, M. D au-
semblablement laissé échapper tout ou partie de ses éléments vola-
Nous allons décrire maintenant les différentes espèces de roches
en appelant plus particulièrement l'attention sur celles dont la c omposition chimique a été déterminée.
Roches carbonées.
tils, en se convertissant en asphalte, en bitume glutineux ou en
br é e passe en revue les pétroles qui avaient été envoyés et fait connaître leur gisement ainsi que celui des pétroles actuellement exploités sur les principaux points du globe ( i).
bitume de Judée.
Ayant étudié les gisements de pétrole de la ValaVALACHIE. chie, M. Cape] lin i (2) est arrivé aux conclusions suivantes:
pétrole de l'Amérique et; en général, à tous les gisements pétrolifères connus. Quant à la réaction qui a donné naissance à l'huile minérale, elle doit, suivant M. Cogna nd, être recherchée dans les profondeurs du foyer incandescent de la terre, les travaux de
Le pétrole se trouve disséminé à plusieurs niveaux se rapportant à l'éocène et au miocène. En général la richesse des gisements diminue en raison de leur plus ou moins grande antiquité géologique.
Les divers bitumes qui accompagnent lepétrole sont les résultats de la condensation ou de l'altération du pétrole lui-même, ainsi que les émanations de gaz hydrogène carboné, qui parfois produit des phénomènes ayant quelque analogie avec ceux des véritables
volcans.
Le pétrole se trouve associé au sel gemme, au gypse et quelque-
(s) Rapports ,du Jury' international, t. V, p. 68.. Voir aussi les volumes antérieurs de la Revue de géologie. (2) GiOvanni Capeltini Giacintenti petraleiferi'di Valacchia. Bologne, 1864 in-4. (Extrait par M. de Mor til let.)
M. Co qu a n d pense qu'il faut attribuer la même origine au
M. Berthelot ayant démontré que le pétrole peut résulter de la combinaison -directe du carbone et de l'hydrogène (2). AMÉRIQUE nu NORD.De même que MM. Cap ellini et Coquand,
M. Sterry -Hunt (5) admet que le pétrole est indigène dans les divers horizons où on le rencontre en Amérique du nord : mais au lieu de devoir son origine au noyau terrestre, il résulterait, suivant M. Hunt, d'une transformation particulière des matières organiques végétales, qui se serait opérée au fond des eaux où se dépo(t) Bulletin de la Société géologique (2), t. XXIV, p. 562. Revue de géologie, t. VI, p.52. Bulletin de la Société géologique (2), t. XXIV, p. 570.