Annales des Mines (1868, série 6, volume 14)
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6o6
REVUE DE GÉOLOGIE,
Granite. sup Al2031 CaO 75,40
A
12,45
9,73
MgO
0,68
KO
0,26
Na0 0,45
Fe203 FeO au Perle --feu. Somme 3,40
0,61
0,64
99,02
Éclogtite.
La présence du zircon a été constatée parM. Fr. Sand berger(i) dans l'éclogite de Saualpe en Carinthie. Il s'observe également dans d'autres éclogites du Fichtelgebirge. Ainsi on le trouve en grains de la grosseur d'une lentille dans l'éclogite composée d'oinpliazite verte et de grenat rouge à Silberbach, Lousenhof, Faltigau, Eppenreuth.
D'après des échantillons qui lui ont été remis par M. Wir th , M. San clb erger a signalé encore le zircon dans une roche qui est intercalée clans le gneiss et accompagne l'éclogite de Schaumberg près Eppenreuth. Elle est à gros cristaux et formée de carinthine (variété d'amphibole alumineuse et ferrugineuse), de grenat, d'oligoclase; quelque. fois elle contient en outre de l'apatite.
Roches feldspathiques plutoniques. Gneiss. PARGAS.- Quelques gneiss de l'île d'Ahliim, la principale de celles
qui forment le groupe de Pargas, ont été examinés par M. Ku hl. berg (2). I. Gneiss gris, avec feldspath blanc, quartz mica noir et grenat rouge; di Gammelgord.
Ii. Gneiss noirâtre avec oligoclase blanc et mica noir; de Parsby. Gneiss bleuâtre; de Tara.
I
Il III
SiO.,
Al203 Fe203 FeO
CaO
71g0
KO
Na0
HO
Somme.
68,66 75,03
15,03 10,84 7,32
1,92 1,09
2,03 0,42
1,97
2,47 2,59
2,54 0,33 2,27
0,64 1,95 0,21
95,45 98,91 100,17
82,117
1,47
3,09 1,61 4,21
/Veues Jahrbuch !Stil, p. 467. Nettes Jahrbuch, 1067, p. 933.
0,36
5,05 2,07
-
ROCHES. I
607
A l'occasion des discussions qui se sont élevées, dans les réunions
de l'Association Britannique, sur l'origine du granite, M. S tacp o o le Wes trop p (t) a présenté quelques observations qu'il nous paraît utile de résumer ici. D'après l'étude qu'il a faite des granites en Irlande, M. St a cpoo le Wes tropp y reconnaît deux types bien tranchés : les granites de Leinster et ceux de Donegal.
Les premiers sont incontestablement éruptifs; ils pénètrent à travers les schistes siluriens inférieurs qui, dans leur voisinage, sont transformés en micaschistes et remplis de filons granitiques. Les seconds sont stratifiés: des calcaires y sont intercalés et ils font partie d'une série de gneiss, de schistes calcaires et de quar-
tzites.
On retrouve donc en Irlande deux sortes de granites présentant des caractères identiques avec ceux qui ont été signalés dans d'autres régions, particulièrement dansles Vosges et dans le Riesengebirge.
Mais il est évident, ajoute l'auteur, que l'origine de ces deux granites est totalement différente: et tandis qu'un observateur qui aurait borné ses études au district de Leinster, conclurait en faveur de la théorie éruptive, un autre, n'ayant étudié que Donegal, se prononcerait pour la théorie métamorphique. lien résulte, dit M. St acpoole Westropp, que la question de l'origine du granite ne peut être séparée de l'étude des conditions particulières de son gisement. C'est, du reste, la manière de voir de M. Ha ug h ton (2) qui, dans son manuel cie géologie, admet deux sortes de granites auxquels il attribue de plus une origine différente: M. H augh ton appelle: l'un, hydromélamorphique, l'autre, pyromélanzorphique. Remarquons toutefois qu'il est difficile d'admettre que des roches présentant à. peu près les mêmes caractères minéralogiques aient
une origine aussi différente. Quoique le granite éruptif ou à un mica paraisse avoir joui d'une plasticité plus grande, il ne porte pas plus que l'autre granite des traces d'une origine ignée. CARLsBAD. - L'orthose maclé du granite de Carlsbad qui est si
connu des minéralogistes a été analysé par M. le professeur C. Rammelsberg (5). Geai. may., t. IV, p. 522.
Haughton's: Manual of Geology, p. 45. Reues Jahrbueh, 1867, p. 716.