Journal des Mines (1806, volume 19)
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TABLEAU MiTHODIQUE que dans la chaux carbonatée la plus limpide ; la dolomie avec ses variétés d'aggréga_tion et de couleurs, et de plus, une substance verdâtre cristallisée décrite par M. Thompson , de qui elle a reçu le nom de miémite, emprunté du lieu où elle se trouve, et qui n'est qu'une variété de forme de la chaux carbonatée pénétrée de magnésie. Chaux carL'auteur de la méthode, persuadé qu'Il existe bonatéeferferroro-rnanga- dans la nature une chaux carbonatée nésitère. rnanganésifère , en a conservé le titre parmi les sous-espèces de la chaux carbonatée. Il se croit suffisamment autorisé à ne pas la faire disparaître entièrement de son tableau, par les résultats qu'ont Obtenus les chimistes les plus distingués, qui ont conclu de leurs analyses, que plusieurs échantillons de fer spathique, purs et isolés de leur gangue, renferment une quantité notable de chaux avec des parties sensibles de manganèse. 10
Fer spa-
Quant aux morceaux de mine de fer spathique, dans lesquels la chaux ne s'est point
montrée en quantité appréciable-, ils présentent une difficulté , qui , pour être complètement
levée, a besoin de quelques observations qui manquent encore, et sans lesquelles on risquerait de s'égarer, en voulant expliquer, par de simples hypothèses , l'origine de la substance dont il s'agit, et les causes qui l'ont mise dans l'état où nous la trouvons (1). (1) Romé Delisle_, d'après "la structure de la mine de fer spathique, 'dans lequel il avait reconnu plusieurs des formes secondaires du spath calcaire, se croyait en droit de soupçonner que le passage de ces spaths à un nouvel état
, etc. 11 La chaux carbonatée mélangée d'oxyde de DES ESPiCES MINÉRALES
fer, sans manganèse, forme une autre sous-espèce, qui remplace celle que les minéralogistes sur la foi des chimistes, avaient: désignée sous le nom de chaux carbonatée aruminifère , et qu'ils ont supprimée depuis que M. Klaproth a fait voir, qu'au lieu d'alumine, elle renfermait de la magnésie. La chaux carbonatée ferrifère, douée d'un éclat assez vif, sans avoir l'aspect nacré, plus dure que la chaux car benatée pure, se divise comme celle - ci avec une grande facicilité , et donn.e par la division mécanique le rhomboïde primitif de l'espèce. Soluble avec légère et lente effervescence dans l'acide' nitrique, mais seulement après avoir été réduite en (celui de mine de fer ) s'était fait avec assez de lenteur pour permettre aux molécules de fer de remplacer les molécules calcaires, à mesure que celles-ci étaient dissoutes par l'acide du sulfate de fer, en sorte , dit-il, que la masse apathique (calcaire) ) a, de même que le clou de fer dans sa cémentation (par le cuivre ) , changé complètement de molécules constituantes, sans cependant avoir changé de forme. Il appuie cette conjecture , 1°. sur l'observation qu'il avait faite, que le fer spathique est presque toujours accompagné de fer sulfuré , dont l'altération manifeste semble porter avec elle la preuve de la métamorphose à laquelle il attribue Porigine et la nature du fer spathique. 20. Sur une expérience
qu'il décrit de la manière suivante : cc Prenez, dit-il , plu» sieurs fragmens de spath calcaire , jetez-les dans une dissolution de vitriol martial (sulfate de fer ) , au bout de » quelques jours, vous-verrez que le spath, sans changer de » forme , opère la décomposition du vitriol, et que sa sur» face se colore par la terre martiale qui se précipite bien)?. tôt ; il augmente en pesanteur , en dureté, et finit par ne » phis faire aucune effervescence avec l'acide nitreux. Ce » spath:, ajoute le même savant, est bien éloigné de l'état » parfait de fer spathique mais on peut présumer qu'il y
Chaux car. bonatée ferrifère. '