Journal des Mines (1806, volume 19)
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TABLEAU WIT:.THOIDQIIE
poussière, elle ne noircit point au feu, comme le fer spathique, et fond au chalumeau en un
globule attirable à l'aimant. M. Vauquelin a
reconnu par l'analyse que cette sous-espèce est un carbonate de chaux mélangé d'une quantité considérable d'oxyde de fer sans manganèse. Chaux phospha-
tée.
Moroxite.
La chaux phosphatée a présenté une nouvelle variété de forme, laquelle réunissant sur le même cristal des faces qui appartiennent à l'apatite de M. Werner et d'autres que présente le spargelstein du même savant, prouve la justesse du rapprochement fait par le minéralogiste Français, Le moroxite de M. Karsten, trouvé en Norwège , et- depuis dans le Département de la. Loire-Inférieure près Nantes, par M. Dubuisson , est une simple variété de couleur ( bleue ) de la même espèce à laquelle le célèbre profes-
» parviendrait avec le tems ; ce qu'il y a de certain e c'est » que sa superficie a tous les caractères de /a mine spathi» que , et que l'on trouve dans la même dissolution, outre » un précipité martial très-abondant, de petits cristaux séléniteux qui sont dûs à la combinaison de l'acide sulfuri» que avec la terre dégagée du spath». Lettres du Docteur Denzeste , tome il , page 328. 30. Le même savant, pour donner plus de fondement à sa théorie , et montrer qu elle est d'accord avec les faits , ajoute qu'entre divers échantillons de mine de fer spathique, on en rencontre qui, dans quelques-unes de leurs parties non encore décomposées, font effervescence avec les acides ; d'autres, qui sont entremêlés
de cristaux calcaires, de même forme, qui n'ont éprouvé aucune altération , enfin quelques groupes de spath calcaire qui sont simplement colorés par le fer, sans être pour cela à l'état de fer spathique , et font alors une vive effervescence avec les acides. Minéralog. de R. D. L.,pag. 75, nos. j, et i3, pag. 147 , 14 pag. 145, 3.
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DES ESE±CES MINiRAILES , etc.
âeur de Freyberg , a réuni depuis peu le béni noble ( edler - beryl ) de Saxe, Ag.,ustite de
M. Tromsdorff. Il faut y joindre par appendice la chaux phosphatée silicifère , en lames entre- Chaux lacées luisantes, de couleur grise, légèrement phosphatée nuancée de violet. Cette sous-espèce que nous a silicif ère.
fait connaître M. Tondi , savant Napolitain, aide-naturaliste au Muséum d'Histoire naturelle, se trouve en Bohême.
Le genre magnésie, du deuxième ordre des cami.bnn tééseie.
substances acidifères , est augmenté d'une troisième espèce , la magnésie carbonatée trouvée à Castella-Monte , Département de la Doire, dans le Piémont.
Ce même ordre a acquis un nouveau genre dans lequel on ne connaît qu'une espèce, la si- Silice flualice fluatée alumineuse ( topaze de l'ancienne téeesaeluolunii.. minéralogie ) ; cette espèce, rangée jusqu'ici Pase. parmi les gemmes, où elle occupait un rang distingué , ne pouvait être laissée dans les substances terreuses, sans déroger au principe fon-
damental d'une méthode, qui a pris les principes de la composition chimique pour base de classification, et nous a accoutumés à voir le diamant à côté du soufre et de la houille. L'acide fluorique, par sa combinaison avec les deux bases terreuses de la topaze, donne au mixte qui en résulte une dureté et une infusibilité d'autant plus surprenantes , que tontes les autres combinaisons connues du même acide,
sont extrêmement tendres et fusibles. Cette espèce (la topaze ) a offert deux nouvelles formes ; la première réunit au prisme à huit pans de la variété di-octaëdre , deux sommets , à six fàces , l'autre à dix et a réalisé