Journal des Mines (1806, volume 19)
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DES ESPÈCES MINIRALES , etc.
devOir désigner sous le nom d'ocroïte , et qui n'est qu'un oxyde blanc de cérium, d'après les analyses de MM. Hisinger et Berzelius. Ici se termine la série des espèces minérales dont le nombre n'excède pas celui de 155. L'auteur de la méthode n'y a pas compris les métaux
absolument infusible, soluble sans effervescence dans l'acide nitrique ; et le leuttrite des environs
retirés du platine, par Mn. Fourcroy, Vauquelin, Collet-Descotils , Tennant,, non plus
que le columbium de M. Hatcliett, et le palladium de M. Chenévix, dont l'existence une fois admise, porterait à vingt-huit le nombre des métaux. Le nombre des substances sur la plupart desquilles il reste encore des observations à faire, avant de leur assigner des places dans la méthode est de vingt-sept. Mais il est infiniment -probable qu'elles ne fourniront pas au tableau, lorsqu'elles auront été mieux étudiées un nombre d'espèces égal à celui des N. de l'appendice qui les renferme. Le peu qu'on sait sur la nature de plusieurs d'entre elles, laisse déjà entrevoir les espèces auxquelles plusieurs pourront Allocroïte. Conite.
crût-alite.
appartenir. L'allocroïte de Norvvège décrit per M. Dandrada , parait'ètre un mélange de grenat en masse et de chaux carbonatée ; et le conite de M. Schumaker, , trouvé en Islande et en Suède, un mélange de chaux carbonatée et de quartz silici-calee de Saussure ). Le croca lite rapporté du Tyrol , se rapproche de la.stilbite , dont il finira probablement par être une variété compacte d'un beau rouge incarnat , ainsi que la prétendue zéolithe rouge d'AEdelfors en Suède.
Kollyrite.
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TABLEAU Mi.:THODIQUE
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Le kollyrite est une argile blanche tena
d'Yena en Saxe, une marne d'un blanc grisâtre ou jaunâtre, qui jouit de la propriété phosphorique à un très-haut degré ; le madréporite , un mélange de chaux carbonatée, d'alumine, de silice, et d'oxyde de fer. La natrolite de Klaproth, trouvée à Roegan sur les bords du lac de Constance dans un trapp terreux, a beaucoup de rapport avec la méso-
Lerittrite.
Natrolite.
type.
Il n'en est pas de même de l'arragonite, de la lépidolithe , de la chaux sulfatée anhydre , etc. L'arrag-onite sur-tout, dans laquelle la chimie n'a vu encore que de la chaux et de l'acide
Arragonite.
carbonique, diffère de la chaux carbonatée par un trop grand nombre de propriétés caracforme téristiques, pesanteur spécifique, des molécules intégrantes, aspectdureté' dans la cassure , etc. pour y être réunie définitivement.
Cette substance constitue une espèce à part dans plusieurs méthodes, et notamment dans celle de l'illustre professeur de Freyberg , qui en a fait sa 123e. espèce, et la dernière du genre chaux.
Les corps tombés de l'atmosphère en diffé- solides , rents lieux.de la terre, vulaairement nommés Pierres t°1"" pierres tombées du ciel, présentent un intérêt !),,éoessp`lieèlx.'e'-
assez grand sous le point de vue de la minéralogie, abstraction faite de leur origine, qui n'est
plus contestée, pour n'être point passés sous silence; ils forment dans le Tableau méthodique de M. Hafiy , un cinquième appendice sous le nom de bolides.
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