Journal des Mines (1806, volume 19)
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EMPLOI nu CHARBON DE HOUILLE
réduction du métal en privant l'oxyde métallique de l'oxygène qui se combine avec le carbone;
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le troisième enfin est de concourir à la for'nation de l'acier qui est lui-même dans un état plus ou moins parfait , selon la dose du carbone combiné ; or, dans chacun de ces cas, ce-
lui que fournit la combustion de la houille épurée ne différant en aucune façon de celui du charbon de bois , sur-tout, lorsqu'on aura
pris les précautions nécessaires pour le triage et l'entier épurement de la hoLlilte , il parait certain que les effets doivent rester les .mêmes de part et d'antre , et à moins d'une Prév'enfion déraisonnable , on ne peut se refuser à croire qu'on puisse employer indifféremment l'un et l'autre de ces combustibles : il y a même lieu de présumer qu'on peut substituer au coack la houille brute de bonne qualité, tandis qu'on chauffe au dessus de l'oeil de la tuyère les deux massoques provenans de la division de chaque masset , et qu'on les réduit ensuite en barres -plus ou moins longues à l'aide de chauffages et d'étiremens successifs sous le marteau; dans' cet intervalle de tems , pendant lequel le minerai se prépare à la coag,ulaticin , la houille brute étant un combustible plus ardent que le coack,' accélerait les chaudes, sansqu'on ait lieu d'ap-
préhender qu'elle nuise à la qualité du fer (1); elle s'épurerait ensuite d'elle-même, jusqu'au moment où l'étirage dé la dernière massoquette étant achevé, elle devra servir aux mêmes usagés 'que le charbon de .bois. 30. Quoi qu'il en soit, tout me porté à croire
qu'on obtiendra une réussite complète dans (i) Les martinets à fer n'emrloient que de la houille brute,
DANS LE TRAITEMENT DU MINERAI DE rr.n. 15/
l'emploi de la houille épurée, lorsqu'on voudra s'assujettir rigoureusement aux précautions suivantes :
1°. On devra employer une brasque -en-étatde résister long.- tems à l'action du feu, sans
éprouver une dégradation sensible ; et pour cet effet, on devra employer des pierres de granit ou une brasque qui acquière une composée,' grande dureté, après s'être laissée pénétrer éga'
lement par les parties ferrugineuses des premiers massets.
2.. On devra ,à chaque fondage , garnir la pierre de sol avec du charbon de bois concassé
à la grosseur d'une noix, en ayant soin d'élever cette garniture jusqu'à peu de distance du nez de la tuyère, ce qui devra représenter à peu près le vingt - quatrième de la totalité du combustible employé.
30 On devra régler la quantité de gros
minerai à charger, d'après le résultat de l'expérience , qui constate le rapport calorifique_ du charbon de houille comparé à celui de bois, en ayant la précaution de réserver autant de grillade ou menue mine que de minerai concassé à la grosseur d'une noisette ; on serrera le _minerai contre Pore plus fortement encore qu'on
ne le fait dans l'usage ordinaire, et à mesure qu'on garnira le fourneau de lits successifs de minerai et de houille épurée, on devra enduire le minerai d'un lit épais de 5o mnillim., et composé d'un mélange de poussier de houille épurée et d'un peu d'argile légèrement humectée. 4°. Aussitôt que la charge s'élevera au-dessus du niveau supérieur de Pore ou contrev.ent c'est alors qu'on pourra sans crainte remplacer K4
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