Journal des Mines (1806, volume 19)
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EMPLOI DE CHARDON DE HOUILLE
DANS LE TRAITEMENT DU MINERAI DE EER.
Il n'est pas inutile d'observer ici, que cette opération ne retarde en aucune façon l'étirement des 2 massoques du fondage précédent,
que je vais exposer, avec toute la véracité et l'impartialité nécessaires en pareil cas. Mais, me dira-t-on, comment se fait-il que vos propres expériences dans l'Aveyron aient
et qu'en outre, elle a l'avantage d'épurer enflérement le masset , sans qu'il en résulte ni déchet, ni perte de teins ; et en effet, il est aisé de sentir que le masset ainsi épuré est étiré en barres beaucoup plus promptement, et que.celles-ci doivent éprouver à chaque chaude suante une diminution extrêmement faible. Ce travail ainsi régularisé devra donner des résultats beaucoup plus certains, et il sera facile de recorenaître en quoi diffèrent les unes deeautres , les manipulations du fondage soit
qu'on veuille obtenir du fer pur, soit qu'on veuille avoir du fer fort ou de l'acier : alors, la routine aura disparu entièrement pour faire place à une pratique éclairée par le concours de la théorie et de l'expérience ; il en résultera enfin la solution complète d'un problème qui intéresse aussi essentiellement, sous le rapport de l'économie des bois, les forges à la Catalane situées dans les ,parties de l'Empire Français', qui renferment à une distance assez rapprochée le minerai de fer et la houille. Réponse aux objections déduites de ta non-. réussite des expériences dejèzfizites. Après avoir démontré par quels moyens un fondage peut réussir dans une forge à la Catalane, en eniployant -h de charbon de bois, et les de houille épurée, je dois terminer ce Mémoire en répondant à une objection dont je sens moi-même toute la force ,mais qui néanmoins est détruite d'avancepar la série des faits
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démenti la possibilité de la réussite, et que VOUS n'ayez pas pu outrepasser la proportion
d'un septième de bouille épurée? Les détails qui suivent vont faire connaître, d'un côté , les obstacles sans nombre et insurmontables qui se sont opposés à toute espèce de résultat positif, et de l'autre, l'insuffisance des essais qui n'ont été réalisés que dans les circonstances les plus défavorables. Je dois avant tout rappeler ici les motifs principaux, qui m'ont déterminé à provoquer dans l'Aveyron l'établissement d'une usine à fer, qui aurait consommé les de houille épurée. Mes premières recherches dans ce Département m'ont conduit à constater l'existence, et les ressources des différentes mines de fer, , et en particulier de celles du roc du Kaimar, , de Bertholène et de Muret ; j'avais aussi indiqué -
dans un rapport spécial, l'avantage qui doit
résulter de l'exploitation des houillères-du canton d'Aubin et de .celles de Sensac, lorsque les entrepreneurs auront donné plus de profondeur et d'extension à leurs travaux. Ces premières 'bases une fois posées , il restait à préciser la meilleure situation des diverses usines à former : une semblable solution était entièrement subordonnée à deux conditions la première , au rapprochement du min erai àune
distance convenable du combustible, la deuxième, à la possibilité de faire l'application de la houille épurée au traitement du minerai de