Journal des Mines (1806, volume 19)
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DU DEPATITEMENT DE L'AVEYRON;
ETATTSTIQUE 1VIINERAL0GIQITE
argileuse que l'on a faite, depuis un teins irlarrié rnorial dans le territoire de cette commune, pour la dé biter ensuite aux fou lonniers des environs, qui l'emploient avec avantage dans .le dégraisage des étoffes.
- L'expérience a aussi prouvé qu'on pouvait
s'en servir, pour la confection des briques réfractaires; il suffit, pour cela , de mélanger une partie de cette argile brute avec deux parties de la même substance à demi-cuite ; on peut aussi la considérer comme une excellente terre Terre à à potier, et l'appliquer encore à la préparation coterie, à. du biscuit de la faïence : c'est ainsi qu'on s'en ricinetene,
trouve au-dessous des houillères de Sensac, au point de rapprochement du Causse avec le Se-
gala; il en est de même de la terre argileuse.
de la Planque, commune de Leyssac mais, jusqu'ici l'extraction de cette matière a été négligée , tandis qu'on pourrait la substituer avantageusement à cette marne provenante du déetritus des schistes calcaires , et dont les potiers de Leyssac et de Milhaud se servent généra-. lement , après l'avoir battu et tamisé ; la prépa-
ration de cette substance entraînerait après
àfaieneerie sert dans le deuxième endroit où on l'exploite
aujourd'hui; je veux parler de la fabrique de
Calmon , canton de Cassag,ne , arrondissement
de Rodez : déjà la compagnie qui s'y est organisée sous les auspices de l'administration, es-
saie, pour la.deuxième fois, l'établissement d'une
faïencerie ; il n'y a pas de doute que ses premiers efforts eussent été couronnés d'un plein succès, sans la difficulté d'attacher à ce pays des ouvriers habiles, et qui, en même toms, ne soient pas trop avides de gain. Tl existe encore sur le penchant des montagnesehonillères des Palangres et du Severaguay,
uneeargile blanche qu'on peut comparer à une
marne parfaite, et qui, par sa nature, ne dif-
fèro'.. en rien de celle. de' Calmon : on la rencontre en bancs plus ou moins épais, interposée entre les lits d'un schiste micacé qui couronne
le plateau supérieur, et qui, selon une pente
très-rapide, s'enfonce quelquefois dans les basfonds, où il vient se réunir tout à- laefoi's avec
le grès et le calcaire ; c'est ainsi qu'on le re+,
tiit
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elle des procédés beaucoup plus économiques que ceux adoptés jusqu'à présent, et l'on pourrait aussi pour la cuisson des briques, des poteries de toute espèce, et même du biscuit de la faïence ,remplacer le bois , par la houille que la nature semble avoir rapprochée des endroit& les plus propres à ces sortes de fabriques : c'est' ainsi qu'on pourrait encore utiliser les différentes natures de terre, quel'on trouve en plusieurs points du Larsac , et%otamment dans les/ environs de la Liquisse , et non loin des vallons de, Nant et de Saint-Jean- du-Bruel c'est, à proprement parler, une terre de pipe susceptible de reCevoir,, par une cuisson ménagée à propos, et par, différens mélanges, un vernis noir -ou de toute autre couleur : on remarque encore sur le Larsac et proche de Sauclière , une monticule isolée, qui renferme un dépôt considérable d'argile savonneuse que Poil vient chercher à de
grandes distances ; le degré de pureté de ces substances terreuses les rend propres à differens usages dans le commerce et les arts , et les houillères du Larsac pourraient offrir des ressources considéjables pour les briqueteries, tui-