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STATISTIQUE MINRALOGIQUE

c aires , qui se prolongent jusque dans les basfOnds , ou bien encore de celles qui forment la sommité des plateaux, et qui n'offrent plus que des espèces d'ossemens décharnés par suite des dégradations que leur ont fait subir, par succession de terris, les eaux de l'atmosphère ou celles des torrens qui les ont traversées. C'est parmi ces différentes roches calcaires, que les chaufourniers savent très-bien distinguer celle qui convient le plus à la préparation de la chaux ,,et, delà vient sans doute, que les environs de. Sebazac et de Bertholène renfer-

ment le plus grand nombre de fours à chaux dans lesquels ou emploie principalement pour combustible la houille de Sensac ou celle des Palan ges ; le four des chaufourniers consiste en une grande excavation creusée dans le roc jus-

qu'à moitié de, leur hauteur et presqu'entièrement cylindrique ; la partie inférieure présente un cendrier, au-dessus duquel repose une grille

DU IdPARTEIVIENT DE L'AyEyRoN.

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M. le préfet de l'Aveyron, à la surveillance

duquel n'échappe aucun des détails qui peuvent intéresser l'amélioration des arts dans son Dé-

partement, a fait construire, sous ses propres yeux, un fourneau semblable à celui dont on

voit le plan et la coupe dans le Journal des Mines : j'ai fait moi-même , dans ce fourneau, différentes cuissons de chaux et de plâtre, afin qu'il pût servir de modèle, à ceux qui vo-udraien t

en appliquer de semblables à un travail continu et sans interruption ; on retrouve encore dans l'arrondissement de Villefranche, et principalement sur le plateau calcaire de Villeneuve,

plusieurs briqueteries où l'on cuit en même tems de la chaux dans des appareils analogues, mais beaucciup plus grands que ceux des environs de Rodez ; on se sert ici de bois, ce qui

formée par des poutres de bois assez solides pour

ajoute beaucoup au prix de la matière ; c'est sous ce rapport qu'il serait important de pouvoir propager l'emploi de la houille pour une semblable opération, ainsi qu'on commence à

consiste d'abord en une coucheépaisse de grosse houille, et par-dessus l'ouvrier établit la pierre

le faire à Saint-Georges et dans les environs de Milhaud : il en résulterait d'autant plus d'avantage qu'on pourrait, en multiplian t les cen-

supporter tout le reste de la charge :.celle-ci

à chaux qu'il veut cuire, et ctu'il recouvre ensuite avec de la houille menue, jusqu'à une cer, tainehauteur , ayant soin de terminer l'appareil en cône tronqué et renversé, afin d'éviter les éboulemens ; cette disposition facilite le retirement de la chaux une fois cuite, par la partie inférieure, et ensuite, l'on recharge de n (niveau;

ce qui fait que le travail n'est pas continu (1);

(,) Chaque four donne , après cinq jours de cuisson , 3o charretées de chaux chacune de 68 in yriagrammes et du prix de 22 à. 14 francs , en

o

dres de chaux, fournir à l'agriculture un engrais caustique , dont l'utilité est déjà reconnue.

La rive gauche de l'Aveyron présente, en

3°. Car-

plusieurs endroits, au-dessous de Najeac, dans rières de la scissure des montagnes qui bordent cette ri- l'aiiZe vière , une roche verdâtre .serpentineuse qui re-

couvre une couche continue de pierre ollaire , dont les habitans se servent depuis long-tems , en guise de plaques de cheminée ; j'en ai vu qui sont taillées d'une seule pièce, sur une largeur de (o à 75 centimètres ,une longueur de 8o centi-