Journal des Mines (1806, volume 19)
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SUI& ,LA MINE DE PLOMB DU SAULT
Allemands et ceux Piémontais, qui obligèrent par leurs menaces et leurs mauvais procédés, les- premiers de se retirer. Aussitôt leur départ, ils furent accusés par leurs ennemis d'avoir ca.che le filon , qui était , disaient .ces derniers,
- très -puissant et fournissant d'excellente mine
grasse. Ce propos s'est conservé dans le pays, et les lia.bitans en sont encore intimement persuadés..
Mais nne simple inspection des travaux dans laquelle on reconnaît partout les traces d.0 filon , suffit pour prouver la fausseté de cette .inculpation
,
méchamment avancée
pour ternir la réputation des mineurs Alle-
mands , qui dans toutes les grandes exploita., tions , telles que celles d'Allemont , de Pesey., de Servoz , etc. etc. ont toujours été reconnus comme d'excellens ouvriers , infatigables
Mode d'extraction.
fidèles, et très-exactes à leur tâche. Avant la communication des travaux de l'étage supérieur avec celui inférieur, le minerai
- était extrait par un treuil placé sur le plancher
de la chambre c. Un autre treuil était placé sur
le puits e, le minerai sorti de la fosse , était .
chargé sur des millets qui -le descendaient à la casserie, Mais quand le puits-e fut entièrement percé, le minerai descendu de l'étage supérieur par ce puits , était apporté avec celui des travauxinférieurs. au grand emplacement in, par le couloir , il descendait dans une baraque, et de là était porté à la casserie ou au bocard , suivant sa nature grasse ou maigre, 'Descente D'après ce -que j'ai dit plus haut de l'isoleou minerai à la fonde-ment du lieu où l'ut élevé l'établissement, d'axi. j-V1.ens 'près le manque de bois , et l'état des forêts déjà et prix du transport.
DiPARTEMENT DU MONT BLANC.
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dégradées, d'après enfin leur éloignement la difficulté et le prix des transports des bois et charbons , on sent que la fonderie ne pouvait être placée dans cette contrée , aussi fut-élle construite à plus de 5 myriamètres de la mine. Réduit à l'état de sclich le minerai était posé dans des caisses 'de transport, appelées demi-charges , et fermant à clef. Le poids de deux caisses faisant" la charge commune d'un. mulet, environ' 12 inyriagrammes. Le prix du transport était de iliv. Io sons -de Piémont, ou n fr. 8o cent. par charge'rendne à-la fonderie ; au retour , .,on;rernontait par corisomm.ation.contre-voiture divers objets- de. , fourneaux de gril-, .. La fonderie consistait en .
.
.
Foner
lage: haut fourneau, fourneaux de coupelle
et d'affinage ; la fonderie fut construite -en même-teins que les bâtimens d-la. mine, dans layallée de l'Isère ; au lieu dit les Champs, sur la grande route de Chambéry à Moustiers,,À un myriarnètre N. N. O. de cette dernière; ville.
La fonderie était éloignée. dé plus de 5 my-, riamètres de la .mine ; mais on, avait été force de la transporter :dans cet endroit pour ne pas enlever à la commune des Allues , le peu de bois qui lui restait. Elle ne subsiste plus aujourl d'hui. Sur ses_ ruines on a depuis établi un feu de forge euun martinet , pour travailler les .fontes d'un haut fourneau voisin. Quoique la permission d'exploiter et de fon(Ire. ne fût pas accordée , dès qu'il y eut à la folek derie une suffisante quantité de sclich pour entreprendre une fonte', on ne balança point de
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