Journal des Mines (1806, volume 19)
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SUR LA MINE DE PLOMB DU s A g:4T ,
la faire, la Cour de Turin en fut instruite mais elle ferma les yeux.
Soit que les fournea-ux de grillage fussent mal Construits, soit que les ouvriers employés à cette opération n'en connussent pas la mar:die elle ne réussit jamais parfaitement, et il y eut toujours un. déchet considérable. Les fontes n'étaient pasfaites avec plus de soin, et les maltes recelèrent toujours une certaine quantité d'argent qu'on négligeait ,Malgré tant:- d'incon-véniens , les gâteaux d'argent retirés de la coupelle étaient d'une grande pureté. Ils étaient même à un titre plus
lin que cerné de Pesey,, au point que l'once
d'argent provenant de la fonderie des Champs, était toujours payée à la monnaie de Turin 30 s. de Piémont, de plus que l'once, d'argent de Pesey.-
"=
On fit plusieurs l'entes le'n'ai-pu en saveir, le nombre mais ,j'ai appris de-voie certaitie' ayant été de près de 200,000 lie; quele produit de Pién-tont lorsque les travaux cessèrent, les
Dune de L'entreprise.
exploitans se trouvèrent encore en perte de plus de 8o,000 liv. Les travaux avaient été commencés en i-758; ils, furent tous abandonnés en 1773; ainsi cette eiploitation4ie.dura que quinze ans ; depuis
elle n'a pointé-reprise. Causes d'a bandon.
Plusieurs C;atises concoururent à cet abandon,
Le minerai fut constamment de n.dture, très-maigre. ' o
-,1-2°. Les anciens du pays m'ont assuré queAe filon se perdit à l'extrémité de la galerie qui a pu faire supposer que les- Mineurs Allelinands
- leur retraite
- , avaient caché
DÉPARTEMENT Dit MONT - BLANC.
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le filon. J'ai visité l'extrémité de cette galerie, et j'y ai reconnu le filon ; mais il est vrai qu'il y est excessivement pauvre. 30. L'éloignement de la fonderie, la cherté du transport du sclich , les difficultés de communication dans un lieu si voisin des glaciers, l'éloignement de tout secours et de toute habitation, les frais excessifs qu'avaient coûté les bâtimens dans un pays dépourvu de bois et de tous objets de première nécessité, tout semblait se réunir pour lamine d'un établissement dont l'entreprise n'avait pas été assez réfléchie. 4.. La principale cause d'abandon fut la division qui eut lieu entre les actionnaires , une malversation des deniers publics que fit l'un d'eux, son arrestation et sa catastrophe qui détermina celle de l'entreprise. Les habitans du pays trouvèrent un bénéfice Avantages certain à l'exploitation de cette mine. Le transport du sclich , celui de bois , et celui enfin le pays. de tous les objets- de consommation leur assu raient de fortes fournées, gagnées4vec peu de fatigue. S'il avait été possible de'he faire ces transports que dans la morte saison , lorsque la terre est couverte de plusieurs mètres de neige, et que les travaux de culture sont nuls pendant près de cinq mois consécutifs , cetté exploitation eût été très-avantageuse pour la prospérité du pays; mais ils se faisaient toute l'année, et plus particulièrement dans la belle saison que dans
les autres teins. Assurés de gagner de fortes
journées , sans ,se, livrer à une culture très-pé-
nible en cette contrée , et certains même de
retirer du service de la mine , plus que ne leur
pouvaient rapporter leurs terres, les Monta-
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