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STATISTIQUE 1111NiRA LOGIQUE

entrée dans l'Aveyron à Saint-Laurent, jusques à- Capdenac , un peu au-dessous du vallon cal-

Fabrique

de conpour que' extraire le

métal du eulfate de zinc.

caire de la Diége ; il suffirait de dissoudre cette substance saline, èt de lui faire subir les purifications accoutumées, si toutefois il ne pouvait être employé dans l'état où il. Se trouve. Aucune tentative n'a été faite juqu'à présent pour utiliser ce sulfate de zinc, niais, en supposant que les besoins du commerce n'en exigent pas une assez grande quantité pour l'employer

en nature, ne pourrait-on pas en tirer un parti

pour obtenir du zinc, à l'état métalligue ? la chimie nous apprend que ce sel aban-

donne facilement son oxyde, dont la réduction serait opérée par les mêmes traitemens qu'on fait subir à la calamine ; ne seroit-ce pas, par des procédés analogues, et qui sont encore inconnus aujourd'hui, que les Anglais, suivant quelques chimistes , parviennent à extraire le zinc de la blende elle-même ? Au reste, les diverses applications que ce métal reçoit dans les arts , soit qu'on l'emploie seul ou allié au cuivre, peuvent bien déterminer un pareil établissement, sur-tout dans un local voisin des fonderies de cuivre de Marsilliac et de celles de Firmy,, et où le combustible pourrait être transporté économiquement par la voie du Lot ; je pense que sons ces différens rapports , la position de la ville de Conques , qui est peu éloignée de la mine de sulfate de zinc, deviendrait d'autant plus avantageuse à ces sortes d'entreprises, que le Lot pourrait encore voiturer les produits de la fabrication jusques à Bordeaux, d'où ils aboutiraient ensuite facilement dans; les diffé,rens ports ou clans les

257 places principales du Nord ou celles du Midi de DIT DL,ARTEMENT DE L'AVEYRON.

l'Empire français.

4°. Fabriques d'acétite de cuivre. Tout le monde sait comment on fabrique le verdet cristallisé ou l'acétite de cuivre à Montpellier, à Grenoble et ailleurs, en stratifiant des lames de cuivre avec des raffes de raisin, ou en les laissant digérer plus ou moins ion tems dans du vinaigre : l'une et l'autre de ces méthodes ont pour objet d'oxyder le cuivre et de le rendre dissoluble par l'acide acéteux. Ne pourrait-on pas encore simplifier ce protout cédé, en se servant de l'oxyde de cuivre les miformé, que renferment abondamment nières du Département de l'Aveyron, et sur-, tout celles de Marsilhac et de tout le pays rougier de l'arrondissement de Rodez ? Alors on remplacerait les matières dont on se sert, eu égard à l'acide acéteux qu'elles contiennent

soit par le marc de raisin, soit par le vin

gâté qui forme presque toutes les années un. quart au moins de la récolte ; ce serait du moins, dans le cas où l'on voudrait réserver

le marc comme engrais , un moyen assuré d'uti-

liser un objet qui est perdu pour le marchand comme pour le consommateur. Marsilhac deviendrait, sans contredit, l'endroit le plus favorable à cet établissement, puisque , par sa position , cette petite ville est, pour ainsi dire , l'entrepôt des production.s du à cuivre pays vignoble, et d'ailleurs , qui se trouve déjà renfermée dans ses murs , pourra toujours fournir abondamment l'oxyde