Journal des Mines (1806, volume 19)
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DU DÉPARTEMENT DE L'AVEYRON.
STATISTIQUE MiriiRALOGiQut
tières oxydées ; au surplus, ils sont entièrement
dépendans des ouvriers, auxquels ils confient aveuglément leurs intérêts pendant un certain tems , et dès-lors ilsn'ont aucun droitde surveillance à leur égard, pourvu que ceux-ci leur remet-
tent une quantité convenue de cuivre laminé, déduction faite du déchet convenu entre eux (1):
L'appareil destiné à la fusion des vieux
cuivres est un creuset revêtu eir ierre.réfractaire, et construit dans l'âtre d'un fourneau senï, blable à une forge ordinaire, et qui comme
est surmontée par une haute cheminée, dont l'élévation n'est pas encore assez grande, puisqu'elle ne suffit pas pour absorber entièrement les vapeurs: .1a quantité de combustible employé,
et celle du cuivre résultant de la fusion, varient selon la qualité de la matière mise en oeuvre:
c'est ainsi que, suivant la déclaration qui m'a été faite par un martinaire on consommera
environ 15 myriagrammes de charbon de hêtre, lorsque le cuivre n'est qu'à demi-oxydé ; si au contraire l'oxydation du cuivre est complète ; l'on brûlera dans le même tems 2,0' 25 inyria--; grammes du même charbon; enfin,, cette con4 sommation s'élevera à 25 ou:30 myriagrammes, si l'on a soumis à la fonte un Mélange de cuivre de doublure et de cuivre oxydé ; clans l'un et l'autre cas , l'on parvient à fondre en 5 à...6 heures de tems , io myriagrammes de matières à la fois ,. ét l'ouvrier marteleur est obligé de rendre en bon cuivre la même quantite qu.'il. a reçue, sauf le déchet de 5 pour ioo. (I) Ce déchet équivaut à peu près à 5 pour iod dis poids du vieux cuivre,
Les
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Les mêmes procédés qui consistent à fondre- Martinets artnets le vieux_cuivre , à recuire le résultat de cette à cuivre
fusion, et à le marteler au degré convenable,
surp treè ,V di a, m
ont lieu dans les deux martinets établis à peu Rodez. de distance de Rodez et au voisinage du Viaur, mais leur travail est souvent interrompu faute d'une quantité d'eau suffisante. Les produits de fabrication sont transportés
chaque jour, tant à Villefranche qu'à Rodez,
on ils passent entre les mains des chaudronniers du pays, qui en fabrieuent des ustensiles de difi férente sorte. Il en est de même des cuivres qui se travaillent dans lesdeux martinets du vallon de Nant, dans l'arrondissement de Milhaud.
Le premier est situé non loin de l'église de mnainets Saint-Martin-du-Viguan , et dans un endroit rendu très-fertile par suite des irrigations éta- loncleanc. blies à l'aide d'une sourde excessivement abondante qui découle des montagnes supérieures ; c'est la même source qui sert à faire mouvoir la trompe du. fourneau du moulin à cuivre; on lui a ménagé pour cette raison une chute de 3m. à 3m., 5o, depuis le canal qui amène l'eau au réservoir commun ; les 2 conduits d'air partant de la partie inférieure de chaquj tonneau, vont aboutir à mie tuyère en cuivre, qui correspond au point le plus bas de la forge, en présentant une inclinaison de 15 à le, au plus ; la même
source sert aussi à faire mouvoir la roue du
marteau, qui n'est abaissée que de audessous du canal qui amène l'eau sur la roue. On ne fond par semaine que 4e inyria.grammes de cuivre, et cette fusion n'exige que heures : les cuivres que l'on emploie dans ce Volume 19.
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