Journal des Mines (1806, volume 19)
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MESURE D'ES HAUTEURS
de deux mille, et de 15o à trois mille. On peut encore conclure de cette observation que dans les hauteurs jusqu'à deux mille mètres ( qui sont celles qu'on a le plus souvent - à mesurer ) un abaissement barométrique d'un millimètre ndique une augmentation de hauteur de 12 à 13 net. , et que c, lui d'un dixième de ni il Iiiii , deruiere divi, ion de l'échelle, correspond à /,2 ou 1,3 met. de hauteur Nous insistons sur ces détails ,minutieux , piirce que l'observa [tin-, en traversant !es vallées et les ni .nt a gn es , désire souvenir con-
naitre , pour ainsi dire , à chaque pas et sur les lieux , les différences de niveau du terrain qu'il parcourt ; et' qu'en se rappelant ce que nous disons ici, il lui -suffit de ioir decombien le baronètre a baissé d'un point à un autre pour tisfaire son désir. Au reste , nous le n'pétons il ne doit employer ces modes d'approximation que pour les détals et tous les points principaux de son nivellement doivent être calcu:és d'après la formule de M. Laplace.
Bouguer est le premier que je sache, au moins parmi les savans Français, qui, partant du prin-
cipe, que la différence de niveau entre deux stations est le logarithme du rapport entre les élévations barométriques à ces deux stations, ait déterminé, par expérience , le module par
lequel on devait multiplier les logarithmes tabu-
laires pour les rendre égaux aux logarithmes atnzosphérique. , et ait en même-terns mis en
pratique ce mode de nivellement. Il fixa ce module ou coefficient à t0000 toises moins un trentième : ce qui réduisait la mesure des hauteurs
à prendre la différence entre les. logarithmes
Ordinaires des élévations du baromètre aux deux
stations, à reculer la virgule, qui est après la caractéristique, de 4 places vers la droite, et 4 -retrancher un trentième : le résultat était la
355 PA.r.. LE r.,ARomiTRE etc. ,dans toute la partie élevée des Cordillières : mais
li dit , en même terras-, qu'elle ne put être em-
ployée avec le même succès au-dessous de 1200 1C13"do.rn.èt. de 'haUteur, ni en d'autres pays (1).
Elle donnerait polar le pic du midi , au-dessus de Tarbes., une hauteur. de 2571 ; c'est-à-dire, 42 mèt. de moins que la valeur réelle. Bouguer n'avait .point tenu compte des va-
riations ,de température. Deluc entreprit d'y
avoir égard; il conclut de plusieurs essais, qu'il fit à ce sujet, que lorsque la température est à 16,75 degrés du thermomètre de Réaumur , simple différence des logarithmes ( multipliée par l000,' o).d6ni.ne les l).auteurs exprimées en
tonte' antre température, il
toises ; Mais
î'àii:t'gncr:in.'enter, 014 «illuainner la hauteur , ainsi
y a de degrés -çoqçVe, d'àu,iarg.4ç_ ak..1à.--,.e..i,péi,.ature, moyenne des ux 4'ir 16,75: ce qui peut s'exprimer
loop° (log. H-- log. h) (!=___.1-21'._ _16,75 )].
Li +
Trembley s'est assuré par un grand nombred'observationâ' que' ra formule de Péluc donne en général ie hauteurs trop petites-fil a cru devoir changer le facteur, qui exprime la. temperature, et il lui a substitué le suivant
/1,5)].
92,
Scinickborouah a ,fait, une nouvelle co,rrec-
hauteur exprimée en toises. Bouguer assure que
cette règle si simple riti donna, avec une trèsgrande exactitude, les différen.ces de niveau
(1) Md/a. Acad. 1,-,53 /
7
p. 520.