Journal des Mines (1806, volume 19)
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MESURE DES DATJTEURS
mois, il y aurait égalité de niveau ; et d'après celles du 22, Marseille serait de 6o mètres plus élevé que Paris ; tandis que la hauteur de Paris excède réellement d'environ 33 mètres celle de Marseille : les instrumens météorologiques sont à 45,8 mètres au-dessus du niveau de la mer, dans l'observatoire de Marseille, et à 79 dans celui de Paris (1). Le baromètre éprouve encore des variations diurnes ; et ces variations ne suivent pas dans les régions élevées de l'atmosphère, la même
loi qu'à la surface de la terre ; ce qui fait que
toutes heures du jour ne sont pas également convenables aux observations : Saussure avait déjà
remarqué que l'instant du midi était le plus favorable. Ramond l'a confirmé par plus de 800 observations : une d'elles, faite vers le lever du soleil, lui a donné une erreur de 6o mètres en moins, sur une hauteur de 2613. Les vents qui règnent dans l'atmosphère altèrent plus ou moins l'égalité de pression dans les diverses parties d'une même couche , surtout lorsque leurs courans s'inclinent à l'horizon. M. Ramond s'est assuré qu'un baromètre (1) J'ai tracé les lignes barométriques de la pl. IT 7 5, d'après les observations météorologiques envoyées au Ministère de l'Intérieur : j'ai choisi des lieux entièrement clifférens dans leur position topographique, et un mois où il y ait eu de grandes variations. En observant le cours de ces lignes, on verra ; que l'abaissement aussi subit que considé-
rable du 12 s'est fait sentir le même jour dans toute la France ; que les variations qui ont eu lieu à Paris du 14 au 23 , ont été également observées à Marseille , dans le même sens, mais un jour plus tard ( le vent a été tout le mois S. O.); etc.
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