Journal des Mines (1806, volume 19)
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sur. LA MONTAGNE, etc. Mais qu'importe la nature des fondemens quand les pointes qui les couronnent sont de mêine conformité, et semblablement dispo-
Induction.
Conclusion.
sées? Ne doit-on pas en induire que ces superpositions, quelques soient leurs localités , sont nécessairement l'effet de quelque grande catastrophe beaucoup plus moderne que l'existence de la Lozère, et la formation de ses appendices secondaires ? Mais quelles raisons donner de ces révolutions effrayantes qui entassent ainsi montagnes sur montagnes ? Il ne convient pas à de3 génies aussi bornés que le nôtre d'aborder de si grandes questions ; c'est à des savans tels que les Dolomieu , qu'il appartient de nous éclairer dans ce dédale des connaissances humaines. tagnes secondaires, les derniers dépôts en aient été plus imprégnés qne les premiers , à raison de la légèreté de cette terre. En effet, il est facile, au moyen d'un rayon solaire, d'apercevoir des atomes de mica très-divisé, flottans fort dans l'eau même tranquille de nos ruisseaux, sans long-.tems s'Y précipiter, et l'on voit celle qui s'échappe des bocards et laveries de nos mines, porter à de très-grandes distances, sans leur permettre de se déposer, ces particules de mica infiniment déliées et minces , qui conservant toujours leur luilant , vont fort au loin, argenter également les bords de nos riviêres.
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ANNONCE. 2", IBLE u Synoptique des Minéraux par classes ,ordres , genres, espèces, variétés, sous-variétés, d'après la Méthode et la Nomenclature de HAiiy , etc. 1 vol. in-e; de 174 pages. Par A. D E s 'VA u x, Membre de la Société d'Émulation de Poitiers.
A Paris chez GUILLEMINET jeune, rue des FossésMontmartre , no. 3. An 13 ou 1805.
L'AUTEUR n'ar-point eu la prétention de publier un
Traité de Minéralogie. Le désir d'être utile aux personnes qui se livrent à l'étude d'une science dont il est lui-même un amateur distingué, lui a inspiré l'idée de présenter par tableaux les résultats de nos connaissances dans le règne minéral, à l'époque de 1805 il a adopté-ce moyen comme également propre à faciliter l'étude aux commençans , et
à mettre les personnes déjà instruites en état de ranger leurs propres collections. Le tableau des minéraux publié par Daubenton, et dont
il parut successivement un grand nombre d'éditions , a suffit pour faire sentir l'utilité des divisions synoptiques. La méthode suivie par cet illustre savant , qui avait eu le mérite particulier d'inspirer le goût de la science à ses auditeurs , est devenue avec le tems insuffisante. L'accrois-
sement des richesses minérales exige aujourd'hui lin cadre plus étendu. La méthode que le digne successeur de Daubenton enseigne aujourd'hui au Muséum d'Histoire naturelle ,