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Journal des Mines (1806, volume 19)

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410 SUR /A LITHOLOGIE DE L'AUVERGNE

bénéfice que les champs n'auraient pu lui fournir ; il construit des fours à chaux dont ou retire par jour 12 à 15 mesures, qui valent cha-

cune à peu près 3o sous, et l'ouvrier paye

environ ioo liv. la pierre qui lui est nécessaire pour alimenter son four 'pendant un mois. A Combronde , le grès calcaire bitumineux domine, et les habitans ont l'adresse d'extraire des couches les plus minces des tables d'une superficie énorme, dont ils pavent leurs maisons.

OU DE SES ENVIRONS.'

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tan filon de quartz contenant du manganèse, dont l'éclat et la dureté se rapprochent de celui de la Romanèche. Un peu plus loin, un second filon, presque perpendiculaire d'une puissance énorme, traverse la montagne à peu près du Nord-NordOuest , au Sud-Sud-Est ; là, se trouvent des quartz améthistes , des cristaux roses qui paraîtraient beaux si cette substance était moins commune.

Dans cette contrée toute crranitique , nous (1), et la pinite passant à l'état de décomposision. (119. 2) que j'avais trouvée pour la première fois à Mauzat , sur la route de Clermont à

Avant d'arriver à Laroy, , Paroisse de SaintHilaire on rencontre dans le granite, sur la droite de la grande route, de la baryte sulfatée cristallisée, variétés trapaziennes d'Haüy. Elle s'y trouve dans des veines irrégulières qui parcourent le granite en tout sens ; et là, comme dans toute l'Auvergne, la baryte sulfatée avoi-

avons vu la pinite en cristaux réguliers (n°.

lequel le quartz affecte des formes cristallines, et conserve tout son éclat, tandis que le feld-

et semble s'approcher du talc. Ce granite se brise, assez facilement en quelques endroits ( n°. 3 ) ;

sine un filon de granit porphyrique, dans

spath, quoique cristallisé, passe à l'état de

décomposition, soit dans le filon, soit dans le reste de la montagne. Il y a quelque tems qu'on aurait mis de l'importance à la découverte de ce minéral ; tous les ouvrages qui en parlent se contentent de dire qu'il existe en Auvergne, à Royat, près Clermont, et cependant M. Mossier l'a déjà observé sur diverses autres localités ; et depuis quelques mois , M. de Laizer a recueilli une précieuse collection, dans laquelle on reconnaît

huit à dix variétés qui n'étaient point encore

décrites par Haiiy. En parcourant la même chaîne, on arrive à.

Pionsat. La première est dans un granite porphy-

rique, composé de quartz dodécaèdre de feldspath parallelipipède , ou en mkle fauve , ou lie-de-vin et de mica amorphe qui a peu d'éclat,

mais en d'autres., il est très-dur, et renferme de la stéatite jaune qui se mêle à la pâte feld-spathique. Il est à remarquer que dans l'intérieur de beaucoup de feld-spaths-qui annoncent

une forme régulière , se trouvent des micas cristallisés exag,ones ( no. 4). La seconde semblerait n'avoir jamais eu une

forme bien complète ; elle adhère davantage au granite, présente une cassure transversale, lamelleuse p-,rise ou rouge briqueté. Son éclat' demi-métallique lui donne l'a.pparen ce du mica; ) Les substances désignées par les n". suirans sont dans la collection géographique du Conseil d.cs Mines, et font partie du catalogue.

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